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Le gouvernement veut revaloriser les salaires des professionnels de la petite enfance, à hauteur de 100 euros dans les crèches publiques et 150 euros dans les crèches privées.
Un geste pour les crèches. Le gouvernement officialisera cet après-midi une revalorisation salariale mensuelle de 100 à 150 euros nets pour les professionnels de la petite enfance, a appris BFMTV. À cette occasion, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, se déplacera dans une crèche de Colombes (Hauts-de-Seine) aux côtés de Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles.
Cette revalorisation concerne les salariés des établissements financés par la prestation de service unique (PSU), une aide versée par la CAF aux établissements du secteur de la petite enfance. Crèches privées comme crèches publiques sont concernées. La revalorisation s’élèvera à 150 euros net par mois pour les personnes travaillant dans les crèches privées et à 100 euros net par mois pour celles travaillant dans les crèches publiques – ces dernières bénéficiant également des mesures de revalorisation attribuées à la fonction publique. La mise en œuvre dépendra des délais de négociation dans les différentes branches.
Cette mesure doit permettre, selon le gouvernement, de rendre plus attractif les métiers de la petite enfance, afin d’atteindre notamment son objectif d’amélioration de l’offre d’accueil des enfants.
200.000 places d’ici 2030
L’exécutif a promis la création de 200.000 places supplémentaires dans les crèches d’ici 2030, dont 100.000 places à l’horizon 2027. Salaires trop bas, conditions de travail… Le secteur de la petite enfance manque néanmoins d’attractivité et peine à recruter – plusieurs milliers de postes sont à pourvoir dans les établissements d’accueil des jeunes enfants. En juin dernier, le gouvernement estimait que 49% des crèches manquaient de professionnels.
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