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Le chef étoilé veut insister sur la « fiscalité de l’emploi », pour contrebalancer le manque de logements disponibles et la hausse des loyers dans les zones touristiques.
« Il manque des postes en cuisine, en service, des postes à l’étage (femme ou homme de ménage)… » Sur le plateau de BFMTV, le chef étoilé et président de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) Thierry Marx est revenu sur la pénurie de main-d’œuvre qui touche le secteur de l’hôtellerie-restauration depuis plusieurs années.
Selon les chiffres avancés par les professionnels, plus de 200.000 postes sont à pourvoir. « Cette ligne de 200.000 postes est constante sur l’année avec des pics à l’approche des saisons », signale Thierry Marx. Selon le chef étoilé, une entreprise sur deux aurait des difficultés de recrutement. Conséquence: certains professionnels se trouvent contraints de limiter l’accès à leur établissement faute de bras.
La pénurie de logements est devenue le principal frein au recrutement de saisonniers, estime Thierry Marx. « C’est l’impact des meublés touristiques », avance-t-il. En effet, l’explosion des plateformes comme Airbnb au bord de mer ou dans les stations hivernales restreignent les solutions de logement pour les travailleurs. Sans oublier l’exil des citadins vers les littoraux et la ruée vers une résidence secondaire qui tirent les prix vers le haut.
« Ubérisation de la société »
« Quand la totalité de votre paie passe dans le logement, cela devient impossible (d’accepter le poste), observe Emmanuel Lechypre, éditorialiste économique BFMTV qui pointe également une évolution de la sociologie des saisonniers. « Il y a quinze ans, c’était souvent les enfants du coin qui occupaient ce type de poste donc il y avait moins ce problème de logement », remarque-t-il.
Thierry Marx soulève également un autre défi auquel est confronté le secteur: « l’ubérisation de la société »: « il existe des plateformes, où le travailleur est inscrit comme auto-entrepreneur, qui proposent des opportunités d’emploi ». Pour répondre à cette nouvelle problématique, le patron de l’UMIH veut insister « sur la fiscalité de l’emploi », levier essentiel selon lui pour enrayer la pénurie de main-d’œuvre.
« ll y a une vraie interrogation sur le coût du travail », estime-t-il.
L’un des rares bons points distribués par le chef étoilé est destiné à… France Travail. L’établissement propose des « pop-up » sur les métiers de l’hôtellerie-restauration afin de familiariser les demandeurs d’emploi avec le secteur.
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