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(BFM Bourse) – La réforme des retraites, conjuguée à l’inflation, a durablement changé le paysage de l’épargne. Les Français, contraints de devoir travailler plus longtemps, à un âge plus avancé, sont devenus de plus en plus inquiets quant à leur future pension, privilégiant l’épargne traditionnelle. Or les rendements des livrets d’épargne, corrigée de l’inflation, sont négatifs !
Concrètement, en plaçant toute son épargne sur le livret A par exemple, on « perd » de l’argent en termes réels. Voyons comment il est possible, dans des conditions tarifaires particulièrement avantageuses, d’investir progressivement en Bourse, en plaçant une somme fixe chaque mois. Cette méthode classique d’investissement programmé, le DCA, vous ouvre les bras. Quels en sont les bases ? Quel est le but de la méthode ? Quels en sont les principaux avantages ? Comment se lancer ? Profitez de la période estivale pour vous former au DCA !
La méthode DCA, un classique de l’investissement pour l’épargnant qui voit loin !
La philosophie de la méthode DCA, qui fait ses preuves sur le long terme pour autant que l’investissement soit diversifié, est très simple : elle consiste à investir une somme fixe tous les mois (une partie de votre épargne), sur un ou plusieurs actifs cotés en Bourse.
La méthode DCA (pour Dollar Cost Averaging) est particulièrement intéressante pour une grande frange d’épargnants particuliers, notamment pour le cas très commun d’une somme mensuelle à placer. Nombre d’entre nous pratiquons d’ailleurs déjà cette méthode sans le savoir, dans le cadre d’un PER par exemple ou d’une assurance-vie, où l’épargne apportée est fixe mensuellement, puis investie par votre intermédiaire sur les marchés. Notez que dans ce dernier cas, les frais correspondants servant à rémunérer votre banque, le gérant de fonds ou votre conseiller en gestion de patrimoine peuvent être considérables et grever significativement la performance… Il existe heureusement d’autres enveloppes (compte-titres ordinaire, ou PEA), et d’autres acteurs proposant des transactions à frais modiques.
Enfin, puisqu’il nous faut trouver une traduction du DCA dans la langue de Molière, optons pour cette expression un peu lourde mais pleine de sens : « programmation périodique d’achats en Bourse ».
Quel est le but de la méthode DCA ?
L’objectif est très simple, il s’agit d’entrer progressivement sur un actif, un marché, une thématique d’investissement coté sur une place boursière, comme Euronext Paris. Appliquer la méthode DCA consiste à investir régulièrement, la même somme d’argent, à chaque période définie, par exemple chaque mois. C’est une démarche fondamentalement différente de celle qui consiste à entrer d’un bloc sur un marché, en attendant les variations de l’actif. La gestion des risques en est considérablement améliorée.
Dans le DCA, que l’actif monte ou qu’il descende, on renforce régulièrement sa position. Finalement, on « lisse » ses achats en investissant une somme fixe, sans se préoccuper de la qualité supposée des points d’entrée sur le marché. On ne cherche pas les hypothétiques creux de marché pour se renforcer ou les hypothétiques sommets pour s’alléger. On avance, à rythme constant, dans son programme d’investissement. Ainsi, lors des périodes de creux de marché, on réduit son prix d’achat, tout en investissant la même somme d’argent.
La méthode DCA, des intérêts multiples pour l’investisseur
Le premier avantage pour un investisseur de long terme, est naturellement la facilité de la mise en œuvre de cette stratégie patrimoniale. Il suffit de définir une somme à investir périodiquement, et un actif coté. Insistons encore sur l’impératif de diversification pour le choix de cet actif. Car c’est bien là que la méthode prend tout son sens. Dès lors, un ETF, produit de diversification répliquant un indice boursier comme le CAC 40 par exemple, s’avère un choix aussi judicieux que simple à mettre en place, et sans frais chez certains intermédiaires.
Si l’ETF (autrement appelé tracker) baisse lors des premiers mois de la mise en œuvre de la stratégie, pas de panique ! L’investisseur n’a pas investi un gros bloc d’entrée de jeu, et ne subit donc pas le reflux de marché ; il en profite même, mois après mois, pour avoir un meilleur prix d’entrée.
Au-delà de cette facilité de mise en œuvre, et de son efficacité éprouvée sur le long terme, le principal point fort de cette stratégie est liée à la psychologie de l’épargnant. Il investit sans se préoccuper des mouvements erratiques de marché, en gagnant donc en sérénité ! Cette tranquillité qui est dans l’ADN du DCA, contraste avec les difficultés majeures que l’on rencontre immanquablement lorsque l’on prend des décisions d’achat et de vente sur le marché boursier.
Autrement dit, pas de place ici pour les émotions : peur, cupidité, impatience, nervosité, stress… Tous ces « ascenseurs » d’émotion, souvent nuisibles à la performance, sont ici balayés. L’investisseur en DCA est dans une position beaucoup plus confortable, accompagnant la progression de son ETF, lors des périodes de hausse, en étant même rassuré de continuer à investir dans les périodes de baisse, à un meilleur prix, donc.
Un exemple concret valant mille mots…
Prenons un exemple détaillé et chiffré. Mme Alice B., 28 ans, débutante en investissement boursier, décide, dès juillet 2023, dans une stratégie de très long terme, d’allouer une partie de son épargne (300 euros) chaque mois, sur le marché boursier actions à l’échelle mondiale.
Mme B coche pleinement les cases de la méthode DCA, d’autant qu’elle décide de répliquer le marché dans son ensemble. Et non pas en se focalisant sur une action en particulier. Cette diversification, rappelons-le avec insistance, est une règle d’or. Elle est facile à mettre en œuvre avec les ETF, typiquement l’ETF All World, émis par Invesco, qui réplique l’indice FTSE All World, baromètre de la santé boursière des marchés actions mondiaux.
Le lundi 3 juillet, le tracker ouvre à 4,969 euros. Sur une application mobile dédiée, Mme B fait l’acquisition de 300/4,969=60,37, soit 60 parts, en arrondissant à l’entier le plus proche. Il suffira de faire le même calcul simple début août pour ajuster le nombre de parts d’ETF à acquérir, un peu moins de 60 si l’ETF progresse, ou un peu plus de 60 parts si l’ETF se contracte. Et ainsi de suite, de façon disciplinée, tous les mois. A 64 ans, Alice B pourra (enfin !) prendre une retraite sereine, avec un complément de revenu confortable, venant s’ajouter à sa pension.
Ce contenu a été réalisé en partenariat avec Trade Republic. La rédaction de BFM Bourse n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.
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