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Le locataire de Beauvau affirme dans les colonnes du Figaro que « la technique » ne doit pas être l' »étendard en 2027″ de la majorité, au risque de faire gagner le Rassemblement national.
Dans le viseur de Gérald Darmanin, la prochaine élection présidentielle. « Ce qui m’intéresse ce n’est plus de regarder ce qu’il s’est passé en 2017 et 2022. Ce qui m’inquiète maintenant c’est ce qui se passera en 2027 », affirme, dans les colonnes du Figaro, le ministre de l’Intérieur, sans toutefois préciser son rôle. Sera-t-il candidat? Soutien d’un ou d’une autre? Rien n’est vraiment dévoilé. Une chose est sûre, en tout cas, la victoire ne se fera visiblement pas avec un technocrate.
« Il ne faudrait pas que l’on remette notre avenir entre les mains de la technique et des techniciens en utilisant des mots que les Français ne comprennent pas toujours. On doit parler avec le cœur, pas avec des statistiques », assure-t-il, avant d’accuser certains d’entre eux de faire partie de « la gauche bobo-libérale ».
« Je ne veux pas que la technique soit notre étendard »
Le locataire de Beauvau, qui s’affirme proche des Français et se voit en maître d’une « boussole populaire », enfonce un peu plus le clou: « Si la réponse de notre prochain candidat à la présidentielle est de s’en remettre aux jurisprudences et aux marchés internationaux, alors il actera que la volonté politique n’est plus que chez les extrêmes. On perdra l’élection et Marine Le Pen sera élue. »
« La volonté politique, ça doit être nous aussi. Il faut l’incarner. Je ne veux pas que la technique soit notre étendard en 2027 sinon on n’accédera pas au second tour », prophétise ce dernier.
Selon Gérald Darmanin, « la majorité n’est pas assez audible chez le nouveau prolétariat », en listant les « employés, petits commerçants, les femmes seules avec enfants, les auxiliaires de vie, les caissières ». Des personnes qui pourraient se sentir délaissées par Emmanuel Macron et se tourneraient alors vers le Rassemblement national (RN):
« Que le RN puisse y être davantage audible représente un grand danger pour l’avenir. »
Des Saucisses et des frites à Tourcoing
Alors, pour préparer le terrain, le premier flic de France organise un « après-midi de réflexion » sur « les attentes des classes populaires » pour sa rentrée politique le 27 août dans son fief du Nord, Tourcoing, avait-il indiqué à La Voix du Nord le mois dernier.
Quelque 400 personnes, dont 90 parlementaires, sont attendues pour « réfléchir à des sujets qui concernent la France populaire qui est majoritaire » alors que « tous les partis de gouvernement ont une difficulté à parler aux gens qui gagnent moins de 2500 euros par mois », a-t-il précisé au Figaro.
Parmi les présents, des députés de la majorité, une dizaine des Républicains et l’une du groupe Liot, Estelle Youssouffa. Trois ministres devraient également s’y rendre, à savoir le ministre des Armées Sébastien Lecornu, celui du Travail Olivier Dussopt ou celle de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Un public pluriel devant lequel on devrait y parler économie, éducation, santé, logement et urbanisme. Car Gérald Darmanin « ne [s’]intéresse pas qu’aux sujets qui correspondent à [son] périmètre ministériel », souligne-t-il au quotidien.
« Certains constateront qu’il y a du monde à Tourcoing », assure-t-il, promettant « des saucisses et des frites » pour ponctuer les tables rondes qui précéderont son discours de rentrée.
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