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Plusieurs centaines de participants marchent de la place du Châtelet vers la rue du Bac pour réclamer une baisse du prix des loyers et une meilleure politique du logement à l’égard des Français les plus en difficulté.
C’est une marche qui renforce la justesse du terme « bombe à retardement » pour qualifier la crise du logement. Plusieurs centaines de manifestants se sont réunis à la place du Châtelet en début d’après-midi pour participer à une marche vers la rue du Bac dans le VIIème arrondissement. Ils protestent contre le niveau élevé des loyers et réclament une baisse des prix. « On a une situation qui se dégrade dans notre pays et les classes populaires ont de plus en plus de mal à se loger », déplore Jean-Baptiste Eyraud, président de l’association DAL (Droit au logement) au micro de BFMTV.
« Le logement est devenu tellement cher que le nombre de mal-logés augmente comme les demandes de logement social, le nombre de sans-abri. »
Le responsable associatif souligne la diversité des profils touchés par cette crise du logement, des jeunes aux retraités en passant par les salariés précaires. « On a une situation qui est très dure car elle touche un besoin vital, fondamental: celui de se loger, insiste-t-il. Sans logement, on meurt à l’âge moyen de 48 ans et on a 15 ans d’espérance de vie. »
Deux millions de logements sociaux supplémentaires
Parmi les manifestants directement touchés par cette crise, Elina Dumont a dû attendre ses 44 ans avant d’avoir son premier logement, elle qui s’est retrouvée à la rue à la majorité. « Les travailleurs pauvres dorment dans leur voiture et je peux vous assurer qu’à mon époque, il n’y avait pas de retraités à la rue: c’est de pire en pire », constate la vice-présidente du comité de la rue « Association Entourage » qui réclame « enfin un vrai ministre du Logement en France ».
« Pour avoir un logement aujourd’hui, il faut être très riche. Je connais une femme handicapée qui gagne 1.800 euros net par mois avec son fils, elle vit dans une tente dans un camping en banlieue parisienne. »
De son côté, Dalila habite un petit studio dans le nord de la capitale et n’a vu aucune de ses demandes de logement social aboutir. « J’ai besoin d’habiter un logement décent, digne d’une citoyenne française », insiste-t-elle. Jean-Baptiste Eyraud réitère d’ailleurs sa demande de deux millions de logements sociaux supplémentaires « pour les étudiants, les jeunes, les précaires, les salariés et tous ceux qui souffrent du mal-logement et du sans-abrisme. » « Dans l’urgence, il faut réquisitionner les logements vides, ajoute le président de l’association DAL. Il faut arrêter de mettre les gens dehors et mener une politique du logement humaine et qui permet à chacun de satisfaire ce besoin essentiel qu’est celui de se loger. »
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