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L’entreprise pourrait commencer à commercialiser ce médicament, qui fait partie de ceux dits « critiques » par l’Union européenne, à partir de 2026.
Une usine relocalisant la production du principe actif du paracétamol doit commencer à fonctionner au cours du premier semestre 2025 à Toulouse, a affirmé mardi à l’AFP le président d’Ipsophène, l’entreprise à l’origine du projet, Jean Boher. Par la suite, il s’agira d’obtenir les autorisations nécessaires afin de commencer à le commercialiser avant la fin de l’année prochaine, a-t-il ajouté.
La mise en place de cette usine de quelque 5.000 m2 près de l’Oncopole, à quelques kilomètres du centre de Toulouse, donnera lieu à des investissements dépassant quelque peu les 30 millions d’euros, selon Jean Boher, dont un soutien de 4,2 millions d’euros de la région Occitanie, a précisé cette dernière à l’AFP.
Un « process de production continue jamais mis en oeuvre en pharmacie » devrait permettre « d’abaisser les coûts et de rester compétitif », même si le principe actif issu de cette usine doit être entre 30 et 40% plus cher que celui importé, a poursuivi jean Boher.
Médicaments « critiques »
« Les laboratoires pharmaceutiques avec lesquels nous avons déjà discuté – et dont certains ont confirmé par écrit leur intérêt – sont conscients de cet écart de prix, mais ils tiennent à avoir une partie de leur ‘sourcing’ en local et en plus avec une molécule issue d’un processus écoresponsable (…) beaucoup moins polluant que ce qui est utilisé actuellement », a-t-il précisé.
Le paracétamol fait partie, avec les antibiotiques ou la morphine, de la première liste publiée en décembre par l’Union européenne de médicaments « critiques » pour lesquels il est essentiel d’éviter des ruptures d’approvisionnement afin d’assurer leur disponibilité auprès des patients.
Les pénuries de médicaments sont liées à plusieurs facteurs, dont la concentration de la production des principes actifs dans quelques pays asiatiques, notamment la Chine et l’Inde.
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