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Selon une étude Ifop pour l’association Dons Solidaires, un Français sur deux est contraint de réduire sa consommation de produits d’hygiène à cause de la hausse des prix.
En 2024, la précarité hygiénique a touché 50% des Français selon une étude Ifop pour le baromètre de l’association Dons Solidaires qui lance une alerte sur cette tendance inquiétante. Ce chiffre est d’autant plus inquiétant qu’il est en hausse de 16% par rapport à 2023, Presque tous les produits de cette catégorie sont concernés.
Les trois premiers produits les moins achetés par les répondants à ce questionnaire sont le maquillage (40%), les colorants pour les cheveux (33%) et les soins hydratants (30%). 13% des Français disent avoir réduit leurs achats de lessive, 13% des parents renoncent à acheter des couches pour leur enfant, 12% font des économies sur le shampoing ou les brosses à dents et 10% font l’impasse sur les protections menstruelles. Enfin, 9% des réponses pointent une réduction des achats de papiers toilette par manque d’argent.
Selon Dons Solidaires, cette précarité ne touche plus seulement les plus pauvres, mais désormais « une large partie de la population (…) sur le fil de la fragilité économique ».
« Beaucoup doivent faire des choix entre des besoins indispensables tout en essayant de préserver une stabilité économique », explique l’association.
Ceux qui renoncent à sortir
Avec les enfants, les plus touchées par cette pauvreté sont les femmes et les jeunes. Pour l’association, cette situation alimente « un sentiment d’exclusion et une baisse de l’estime de soi ». Pour preuve, la contrainte pour les femmes de ne plus acheter de protections périodiques faute de moyens. Quatre millions de femmes se sont déjà trouvées dans cette situation et « 2,8 millions y sont confrontées de façon régulière ». 8% des françaises et 31% des bénéficiaires d’associations n’ont d’autres choix que d’y renoncer.
« Ces femmes sont alors obligées de limiter leurs sorties durant leurs règles ou optent pour des protections de fortunes », alerte Dons Solidaires.
Pour les jeunes, le constat tout aussi est alarmant. Entre 18 et 29 ans ne vivant plus chez leurs parents, plus d’un sur cinq est considéré comme « pauvre », selon les critères de l’Observatoire des inégalités. Pour se loger et se nourrir, « près d’1 jeune sur 5 de 18 à 24 ans renonce à l’achat de déodorant et 16% se lavent sans utiliser de gel douche ou de savon ».
« 37% ont déjà renoncé à sortir en raison d’un sentiment de malaise par rapport à leur apparence personnelle », indique Dons solidaires en constatant que « le manque d’accès à des produits d’hygiène de base affecte leurs interactions sociales ».
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