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Alors que la France et l’Allemagne présentaient des points de divergence, le principe de « flexibilité » devraient être adopté avec la prise en compte de la charge de la dette.
L’accord est signé 95% selon la France, 92% selon l’Allemagne. Sauf surprise, les Vingt-Sept devraient trouver un compromis sur la réforme des règles budgétaires européenne.
Créé à la fin des années 90, le pacte de stabilité limite en théorie pour chaque pays le déficit des administrations publiques à 3% du PIB et la dette à 60% afin de coordonner les politiques budgétaires au sein du bloc et de préserver des finances saines.
À l’approche de la réunion entre ministres des Finances européens, qui se tenaient à Bruxelles ce jeudi, des divergences entre Paris et Berlin avaient été signalées. L’Hexagone demandait à ce que les pays dits en procédure de déficit excessif puissent bénéficier de « flexibilité » afin d’investir dans la transition écologique ou l’IA. Inaudible outre-Rhin.
Concession
Au sortir des tractations, l’Allemagne a finalement lâché (un peu) de lest. Le ministre des Finances, Christian Lindner a accepté ce principe de « flexibilité » en prenant compte de l’augmentation de la charge de la dette due à la hausse des taux d’intérêt. Mais concession oblige, la France a dû se résigner à ce que celui-ci prenne fin en 2027.
Pour concrétiser officiellement cet accord, l’Allemagne doit désormais convaincre les pays frugaux – Pays-Bas, Autriche, Danemark et Suède – toujours aussi adeptes de rigueur en ce qui concerne les finances publiques.
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