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Alors qu’Israël est encore meurtri par l’attaque du Hamas samedi dernier et continue de frapper sans relâche la bande de Gaza, le président de la République s’est adressé aux Français. Il y a notamment abordé le total soutien de la France à Israël et la délicate question des otages toujours retenus, dont des enfants.
Otages français, situation au Proche-Orient, risques de tensions en France… Emmanuel Macron a donné rendez-vous aux Français ce jeudi soir lors d’une allocution télévisée pour évoquer l’attaque sans précédent du Hamas en Israël.
Cette prise de parole solennelle est intervenue quelques heures après une réunion à l’Élysée avec les différents chefs de parti, à l’heure où au moins 13 Français sont morts en Israël et 17 sont portés disparus, d’après un dernier bilan officiel.
• Une condamnation « la plus claire » possible
« Nous partageons le chagrin d’Israël. » Le président a commencé son allocution par un message de soutien au peuple israélien.
« Israël a connu samedi l’attaque terroriste la plus tragique de son histoire. Tout un pays a été surpris à l’aube par des tirs et une invasion aussi soudaine que sanguinaire. Des centaines de nourrissons, d’enfants, de femmes et d’hommes ont été pourchassés, enlevés, assassinés, pris en otage. Des massacres de kibboutz. Des villages entiers décimés. Une haine meurtrière aveugle », a énuméré le chef de l’État.
Il a ajouté: « Rien ne peut justifier le terrorisme (…) Il ne peut jamais y avoir de ‘oui mais' ».
• Un treizième Français est mort en Israël
Emmanuel Macron a annoncé la mort d’un treizième ressortissant français dans les attaques du Hamas en Israël.
17 autres ressortissants sont toujours portés disparus, comme l’a annoncé le Quai d’Orsay lors d’un bilan ce jeudi après-midi.
• « La France n’abandonne pas ses enfants »
Alors que des suspicions d’otages français persistent en Israël, Emmanuel Macron a assuré que la France « met tout en œuvre » pour libérer ses ressortissants retenus en otage après les attaques du Hamas en Israël.
« Jamais la France n’abandonne ses enfants », a-t-il clamé, souhaitant « mettre tout en oeuvre (…) pour faire revenir » les otages capturés par le Hamas « sains et saufs dans leur foyer ».
« Je pense ce soir aux familles. Je veux leur dire que la France met tout en oeuvre aux côtés des autorités israéliennes et avec nos partenaires pour les faire revenir sains et saufs dans leurs foyers. »
• Se défendre en « préservant les populations civiles »
Alors qu’il a appelé l’État israélien à une réponse « forte et juste » aux attaques, Emmanuel Macron a demandé à ce que les populations civiles soient épargnées, faisant référence à Gaza, bombardée depuis plusieurs jours.
« Israël a le droit de se défendre en éliminant les groupes terroristes, dont le Hamas, par des actions ciblées mais en préservant les populations civiles, car c’est là le devoir des démocratie », a-t-il insisté.
Selon le chef de l’État, les « conditions d’une paix durable sont connues ». « Ce sont des garanties indispensables pour la sécurité d’Israël et un État pour les Palestiniens. »
• Un appel à l’unité républicaine
Après s’être entretenu avec les chefs de parti, le président de la République a appelé les Français à « rester unis » pour porter « un message de paix et de sécurité au Proche-Orient ».
« Nous combattons et nous combattrons toujours pour que nul sur notre sol n’ait peur », a encore déclaré le président de la République, « restons unis ».
Et d’ajouter: « N’ajoutons pas par illusion ou par calcul des fractures nationales aux fractures internationales et ne cédons rien face à toute forme de haine. »
• Être « impitoyable avec les porteurs de haine »
Ce jeudi matin, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a affirmé qu’il y avait eu « plus d’une centaine d’actes antisémites » en France depuis l’attaque samedi d’Israël par le Hamas, allant de tags à des insultes contre la communauté juive.
S’exprimant sur France Inter, le ministre de l’Intérieur a ajouté que « 24 personnes avaient été interpellées ».
« Nous devons être impitoyables avec les porteurs de haine », a ajouté Emmanuel Macron, dénonçant la « faute » de ceux qui « confondent la cause palestinienne et la justification du terrorisme ». Selon lui, ils commettent « une faute morale, politique et stratégique ».
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