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(BFM Bourse) – La banque américaine a relevé de deux crans son avis sur le titre à « acheter » contre « sous-performance » précédemment. La banque estime que la génération de cash du groupe devrait s’améliorer grâce à des besoins d’investissements moindres et à un environnement concurrentiel moins intense.
Ce n’est pas souvent qu’Orange trône en tête du CAC 40. Le groupe télécoms occupe pourtant la première place de l’indice parisien ce mercredi, grâce à une progression de 2,3% vers 15h50, à 11,030 euros.
L’action de la société dirigée par Christel Heydemann bénéficie d’un important relèvement de recommandation de la part de Bank of America qui est passée de ‘ »sous-performance » à « acheter », ce qui revient à passer de « vendre » à « acheter », avec un objectif de cours à 13 euros, soit un potentiel de plus de 20%.
Pour la banque américaine, la société pourrait commencer à « cocher toutes les cases que les investisseurs recherchent dans le paysage des opérateurs télécoms européens ».
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Ce profil correspond aux éléments suivants: des tendances qui s’améliorent en matière de pression concurrentielle, des dépenses d’investissements (capex) orientées vers le bas, des opportunités de consolidation, la détention en propre des infrastructures télécoms, et une amélioration du rendement du dividende soutenue par une génération de trésorerie accrue.
« La thèse d’investissement d’Orange se distingue à notre avis, comme l’une des rares dans le secteur à capturer tous ces éléments tout en ayant une valorisation attrayante », souligne les analystes de Bank of America.
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La fusion avec Masmovil, un gros gisement de synergies
L’établissement estime que sur ses marchés domestiques, Orange fait face à une pression concurrentielle toujours importante mais moindre que par le passé, en particulier dans l’internet fixe. Il estime que le principal indicateur de rentabilité groupe à savoir l’Ebitdaal, soit le résultat brut d’exploitation après loyers, devrait progresser de 2% à 3% par an sur la pérode 2024-2026, croissance qu’il qualifie de « robuste » (il faut souligner que l’Ebitdaal d’Orange en Europe a diminué de 3,8% en moyenne entre 2019 et 2022).
D’autant que le groupe possède des moteurs de croissance à l’étranger, dans la région « Afrique Moyen-Orient », ou encore en Espagne ou le marché repart en croissance.
Dans ce pays d’ailleurs, Orange a décidé l’an passé de fusionner ses activités avec celles de Masmovil pour créer une coentreprise. Cette opération doit néanmoins passer sous les fourches caudines de la Commission européenne, qui a exprimé certaines inquiétudes sur l’opération. Bank of America s’attende à ce que ce mariage soit approuvé, au prix de quelques concessions.
Toutefois, la banque considère que les synergies tirées de cette opération pourraient être importantes, rappelant le chiffre de 450 millions d’euros par an, en rythme de croisière, mentionné par les des deux sociétés. Ce qui pourrait « booster » de 40% à 50% la génération de trésorerie opérationnelle de la coentreprise, selon ses calculs.
Du cash et « Totem » comme atouts
Par ailleurs la création de cash d’Orange est vouée à augmenter. Après des années d’investissements soutenus dans le réseau fibre, le groupe devrait voir ses capex s’estomper. Dans son plan stratégique livré en début d’année, le groupe estimait que ses « ecapex » (pour simplifier les dépenses d’investissements économiques) devraient passer d’un pic de 18% des revenus en 2021 à environ 15% sur la période 2023-2025.
En conséquence, Bank of America estime que le flux de trésorerie organique d’Orange dans les télécoms devrait progresser de plus de 10% sur la période 2023-2025. « Nous pensons que la croissance des flux de trésorerie pourrait permettre à l’entreprise d’entrer dans le groupe des sociétés qui versent des dividendes en croissance durable » et d’obtenir ainsi une prime de valorisation en Bourse, explique la banque.
Autre point: alors que nombre d’opérateurs télécoms se sont séparés de leurs « tours », c’est-à-dire leurs infrastructures télécoms, pour soigner leurs bilans et dégager du cash, Orange possède toujours ces actifs à 100% via sa filiale Totem. Ce qui doit octroyer une prime de valorisation au groupe français par rapport à ses pairs – comme Telefonica ou Deutsche Telekom – qui s’en sont défaussés, considère Bank of America. Notamment parce que cela lui permet de réduire son exposition à l’inflation en opérant cette activité en interne. De plus, Orange peut toujours, si le cœur lui en dit, monétiser une partie de cet actif. Selon les calculs de la banque, une vente de 50% du capital pourrait lui rapporter 5 milliards d’euros…
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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