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Sur France Inter dimanche, la cheffe des écologistes a vivement critiqué l’ancien candidat à l’élection présidentielle pour La France insoumise, estimant que l’ancien député des Bouches-du-Rhône « se coupe de tout le monde » et « ne prend jamais ses responsabilités ».
Alors que la Nupes semble être enterrée, la hache de guerre ne l’est toujours pas. La crise ouverte continue à gauche. La secrétaire nationale d’Europe-Écologie-les-Verts (EELV), Marine Tondelier, a critiqué dimanche le rôle de l’insoumis Jean-Luc Mélenchon, estimant que l’ancien candidat à l’élection présidentielle « s’isole ».
Sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon a martelé samedi qu' »il n’y a plus de Nupes », dénonçant les « gamineries » et « enfantillages » des désormais ex-partenaires de La France insoumise.
Ces derniers mois, tantôt le PCF, tantôt EELV ou le PS ont déploré les positions du mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Des tensions qui ont conduit à l’explosion de la coalition, le Parti socialiste votant un moratoire sur sa participation à la Nupes, les communistes appelant à « ouvrir une nouvelle page du rassemblement » et les écologistes présentant leur propre liste aux élections européennes en 2024.
« À un moment, je suis fatiguée »
Sur France Inter ce dimanche, Marine Tondelier a taclé Jean-Luc Mélenchon. « On ne sait pas bien où il va. Il s’isole, il se coupe de tout le monde », a lancé la Secrétaire nationale d’EELV.
« À un moment, je suis fatiguée. On va demander un compte pénibilité aussi pour les partenaires de Jean-Luc Mélenchon », a-t-elle déclaré.
« On ne sait pas où il va… Et surtout ce qui commence à bien faire, c’est que c’est toujours de la faute des autres et jamais de la sienne », avance Marine Tondelier. « Je suis toujours la première à prendre mes responsabilités quand je n’ai pas bien fait un truc, mais lui jamais ».
« À force de ne jamais prendre ses responsabilités, on n’accède jamais aux responsabilités », continue l’écologiste, qui rappelle l’échec de Jean-Luc Mélenchon en 2022, l’insoumis n’ayant pas été nommé Premier ministre, la Nupes n’ayant pas obtenu une majorité lors des dernières législatives.
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