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Si l’inflation s’est établie à 3% en février, une première depuis deux ans, les prix restent à des niveaux élevés et continueront à l’être pour les « dix prochaines années », estime le président du distributeur.
« On ne reviendra pas aux prix de 2019 ». Invité sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-M6, ce dimanche 17 mars, le président du groupe E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc a tenu des propos qui risquent de ne pas rassurer les Français, eux qui ont vu leur pouvoir d’achat s’éroder durant ces deux dernières années.
Si l’inflation a atteint les 3% en février, une première depuis deux ans, les prix restent à des niveaux élevés. D’autant que selon Michel-Edouard Leclerc, le processus inverse ne risque pas d’arriver dans « les dix prochaines années ». « Maintenant que cette crise est derrière nous, on prend un rythme qui va être façonné par la nouvelle économie », a-t-il déclaré.
« La transition énergétique, l’impact de la géopolitique, de la recherche de relocalisation, de souveraineté, de maîtrise des approvisionnements » sont autant de facteurs, qui, selon le président des centres de distribution E.Leclerc, vont contribuer à la hausse des prix.
« C’est ce que j’appelle une inflation structurelle, a-t-il signalé. Contrairement à l’inflation précédente qui était spéculative, on rentre dans 10 ans d’inflation structurelle. »
Cette analyse est partagée jusqu’à… Francfort, au sein même de la Banque centrale européenne. Isabel Schnabel, économiste allemande et membre du directoire de la Banque centrale européenne, pointe également les effets inflationnistes de la transition énergétique. « La ‘réinflation’ survient lorsque plusieurs pays se tournent vers une énergie renouvelable. Cela engendre une forte demande en matières premières tels que le cuivre, le lithium ou d’autres, renchérissant de facto les prix », déclarait-elle aux rencontres économiques d’Aix-en-Provence en 2022.
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