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Évoquant un « changement stratégique », qui passe notamment par un regroupement de ses marques sous l’étendard Okaïdi+, le groupe Idkids a annoncé son intention de supprimer plus de 300 postes.
Plus de 300 postes pourraient être supprimés dans le réseau Idkids d’ici à 2025, dans le cadre d’une « stratégie de simplification » visant à regrouper en partie certaines des marques du groupe (Okaïdi, Obaïbi et Oxybul – Eveil et jeux) sous l’étendard Okaïdi+. Le groupe Idkids, basé à Roubaix (Nord), emploie 6.500 personnes dans le monde et regroupe notamment les marques de vêtements pour enfants Okaïdi, Obaïbi, Jacadi Paris, Chipie, et l’enseigne de jeux et jouets Oxybul – Eveil et jeux.
« Confronté à des marchés en pleine mutation, le groupe Idkids initie un changement stratégique » consistant « à regrouper sous l’étendard Okaïdi+ tout son univers de marques et produits dédiés à l’enfant : textile, jeux et puériculture », a expliqué la direction du groupe dans un communiqué. « Concrètement, les enseignes Idkids et les magasins Oxybul – Éveil et Jeux devraient progressivement disparaître au profit d’Okaïdi+ » et 70 magasins Okaïdi vont passer sous l’enseigne Okaïdi+.
« Malgré un marché sous tension, Okaïdi continue de gagner des parts de marché », a souligné le groupe qui entend faire de cette marque « la marque référente de l’enfant et de la parentalité ».
2.253 salariés en France
Okaïdi SAS, qui regroupe les marques Okaïdi, Obaïbi, Oxybul – Eveil et jeux et les magasins Idkids hors franchisés, emploie en France 2.253 personnes. Le réseau Okaïdi –qui a les marques Okaïdi et Obaïbi– a enregistré un chiffre d’affaires de 613 millions d’euros en 2023 (par rapport à 595 millions en 2022), a indiqué le groupe à l’AFP. Le chiffre d’affaires d’Oxybul – Eveil et jeux s’est élevé à 92 millions d’euros en 2023 (contre 95 millions en 2022).
Le plan stratégique « devrait impliquer des transformations, des fermetures et des cessions de magasins, ainsi que des suppressions de postes dans les réseaux Idkids, Okaïdi, Oxybul – Eveil et Jeux », a averti le groupe, évoquant le chiffre de 253 postes menacés.
« Les fonctions supports du groupe à Paris et Roubaix seraient aussi concernées (58 postes) », ajoute le groupe qui estime que le projet « devrait se concrétiser d’ici la fin de l’année 2024 et pourrait se prolonger en partie en 2025 ». Des reclassements pourraient être possibles pour une cinquantaine de postes, selon le communiqué.
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