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Le président français et le premier ministre tchèque Petr Fiala ont signé la feuille de route 2024-2028 de leur partenariat stratégique bilatéral, l’occasion pour Paris et Prague de renforcer leur coopération dans un domaine d’intérêt commun: le nucléaire.
Le président Emmanuel Macron en visite mardi à Prague a vanté la candidature d’EDF, en compétition pour le futur programme nucléaire tchèque, soulignant qu’une « offre 100% européenne » pourrait créer les bases de « l’Airbus du nucléaire » sur le continent. Le président français et le premier ministre tchèque Petr Fiala ont signé la feuille de route 2024-2028 de leur partenariat stratégique bilatéral, l’occasion pour Paris et Prague de renforcer leur coopération dans un domaine d’intérêt commun, le nucléaire.
« Je veux réitérer ici (…) le soutien entier de la France à l’offre d’EDF pour le programme nucléaire tchèque », a déclaré le président Emmanuel Macron, soulignant l »effet industriel et technologique structurant à long terme » de l’offre française pour les deux pays, et les « bénéfices » pour toute l’Europe. EDF, avec sa technologie d’EPR, et l’électricien sud-coréen KHNP sont en lice dans l’appel d’offres tchèque pour la construction de jusqu’à quatre réacteurs.
« La renaissance du nucléaire tchèque qui commence avec le projet (de la centrale) de Dukovany (est), a le potentiel de créer une flotte européenne autour de la technologie EPR, (…) une technologie 100% européenne », a souligné le président, insistant sur le défi pour l’Europe d’assurer sa souveraineté en production d’électricité pour tourner la page de la domination russe, dans le gaz et l’atome.
Signature d’un contrat sur l’uranium entre Oprano et l’électricien tchèque CEZ
Le président a notamment souligné le rôle de l’industrie française dans le « renforcement de l’indépendance technologique » à travers « des solutions alternatives aux solutions russes, notamment en termes d’approvisionnement en combustible (nucléaire) ». Le spécialiste français du combustible nucléaire Orano a d’ailleurs signé mardi un contrat avec l’électricien tchèque CEZ, pour la fourniture de services d’enrichissement d’uranium, domaine dans lequel la Russie est l’acteur dominant. « Je préfère sécuriser l’uranium, comme nous l’avons fait entre Orano et le partenaire tchèque aujourd’hui (CEZ), plutôt que de dépendre d’un gros joueur qui n’est pas très loin d’ici, mais qui est probablement moins fiable que le partenaire européen », a taclé le président, en référence à la Russie.
« Si nous voulons créer une filière industrielle européenne souveraine pour les nouveaux projets de construction nucléaire (…), cela pourrait être la base de l’Airbus du nucléaire (civil), apportant des effets d’échelle et de coûts positifs », a plaidé le dirigeant français, accompagné de représentants de fleurons du nucléaire français, EDF, Orano, Framatome et le CEA.
« Nous pouvons déployer une approche européenne à part entière », a-t-il insisté, citant l’intérêt de pays comme la Pologne, la Slovénie, la Bulgarie et la Roumanie pour un nouveau programme nucléaire.
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