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D’après le « retour d’expérience, un arrêt sur trois est susceptible de se prolonger d’une durée moyenne de 30 jours » du fait de ce problème de corrosion sous contrainte.
De la corrosion, phénomène qui avait immobilisé une partie du parc nucléaire français l’hiver dernier, a été décelée sur le réacteur de Blayais 4 (Gironde), a indiqué jeudi EDF, confirmant une information du Parisien mais soulignant que cela n’affectait pas sa prévision de production nucléaire pour cette année. Depuis cette crise de 2022-23, « un programme de contrôles » spécifiques est prévu lors des arrêts de réacteurs pour maintenance, a déclaré un porte-parole d’EDF, et d’après le « retour d’expérience, un arrêt sur trois est susceptible de se prolonger d’une durée moyenne de 30 jours » du fait de ce problème de corrosion. Cette probabilité a été intégrée dans les prévisions de production nucléaire nationale pour 2024, fixées à 315-345 térawattheures (TWh), a ajouté l’électricien.
A la centrale du Blayais, la corrosion a été détectée sur deux soudures. « On procède au remplacement des portions concernées », a-t-on précisé, en notant que ce type de « remplacement s’est industrialisé » avec ce programme de contrôles, prévu jusqu’en 2025, qui « se déroule comme annoncé ».
15 des 16 réacteurs les plus récents et puissants déjà réparés
La crise de la corrosion, affectant des conduites d’eau d’urgence destinées au refroidissement des centrales en cas d’incident, avait dès fin 2021 mis à l’arrêt de nombreux réacteurs parmi les 56 que compte le parc français. Les 16 réacteurs les plus récents et les plus puissants (1.300 et 1.450 MW) ont été diagnostiqués comme les plus sensibles au problème. Quinze d’entre eux ont été réparés, et le 16ème, Cattenom 4, est en cours de vérification, à l’occasion de sa visite décennale, selon EDF. Les autres, de 900 MW et plus anciens, dont Blayais fait partie, sont considérés comme moins exposés au problème, mais pour autant pas exempts, comme le cas précédent de Chinon l’a montré.
En 2022 la production nucléaire d’EDF avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans, ce qui avait contraint la France à importer de l’électricité, une première depuis 42 ans. En 2023, la production a augmenté de 15% par rapport à celle de 2022, grimpant à 320,4 TWh, d’après l’entreprise publique.
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