[ad_1]
Emmanuel Macron a demandé aux distributeurs de carburants de vendre à prix pour faire baisser les prix à la pompe, mais les stations-service indépendantes « ne pourront pas le faire ».
« Ça sera non ». Pour faire baisser les prix à la pompe, Emmanuel Macron a demandé dimanche soir aux distributeurs de carburants de vendre à prix coûtant, c’est-à-dire sans faire aucune marge, abandonnant l’idée d’une vente à perte face au refus de tous les acteurs concernés. Mais, là aussi, les stations-service indépendantes ferment la porte. « Ça sera non », car les petites stations « ne pourront pas faire du prix coûtant », a déclaré ce lundi matin Francis Pousse, président de la branche stations-services et énergies nouvelles au syndicat Mobilians, sur BFMTV.
Un prix coûtant, « c’est une vente à perte » pour les stations-service indépendantes, a assuré Francis Pousse.
« C’est inenvisageable »
« La définition du prix coûtant, aujourd’hui, c’est le prix d’achat [auquel s’ajoute] le transport. En aucun cas […], on ne compte des coûts induits, c’est-à-dire la commission carte bleue, le salaire de la caissière, l’amortissement, etc. Vous imaginez bien que, pour nous, ce n’est pas possible », a poursuivi Francis Pousse.
« Ne pas faire de marges, pour des stations comme les nôtres qui vivent de 20 à 60% avec la marge sur les carburants, c’est tout à fait prédateur », a-t-il avancé.
« C’est inenvisageable », a réitéré Francis Pousse, rappelant la demande d’un « fonds de compensation » pour les stations-service indépendantes face à la concurrence de la grande distribution. « On va creuser les écarts […] avec la multiplication des opérations à prix coûtant », a-t-il souligné.
[ad_2]
Source link