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Les valeurs de croissance, que l’on est prêt à payer plus cher en espérant un rendement, sont par nature les premières candidates à des prises de profits lors des épisodes d’échauffement des rendements obligataires, tout simplement car à ces niveaux de PER sur les FANGAM, les rendements des Treasuries 10 ans, qui ont touché hier des points hauts depuis 2007, entrent en concurrence. Un échauffement qui s’expliquent par une anticipation d’un maintien des prix à un niveau élevé pendant encore longtemps aux Etats-Unis, notamment en raison des tensions persistantes sur le front de l’emploi.
Le Nasdaq Composite, riche en valeurs de croissance à fort PER, a perdu 1,17% hier à 13 316 points, portant son reflux hebdomadaire à 2,40% avant la dernière séance de la semaine.
Christian Scherrmann, Economiste US DWS, note qu’à terme, « un ralentissement de l’embauche sera probablement bien accueilli par les banquiers centraux, mais pour l’instant, l’obstination de la croissance globale des salaires est peut-être plus importante. »
« Si la demande reste forte dans des secteurs tels que les loisirs, l’hôtellerie et les soins de santé, les salaires dans ces secteurs ont en fait augmenté un peu moins qu’auparavant. En fin de compte, il s’agit d’un ensemble hétérogène qui soutient à la fois un scénario d’atterrissage en douceur et une possible récession légère à un moment ou à un autre. Pour la Fed, cependant, [le dernier rapport NFP] semble soutenir son orientation hawkish, mais n’implique pas nécessairement une nouvelle hausse en septembre.
Les tensions sur le marché obligataires sont à mettre en relation étroite avec la publication au cœur de la semaine des Minutes de la Fed, traditionnel compte-rendu de la teneur des débats lors du dernier FOMC (Comité de politique monétaire) de la puissante Banque Centrale. Le document montre, entre les lignes, que certains cadres de la Fed n’excluaient pas formellement une hausse encore plus forte des Fed Funds en juillet. Pour le mois de septembre, un statu quo sur les taux est le scénario qui tient la corde, avec une probabilité de 90,50% au sens de l’outil FedWatch du CME.
Hier au chapitre statistique, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis se sont établies à 239 000, proche du chiffre attendu (240 000) tandis que l’indice de l’activité manufacturière de la région de la Philadelphie est repassé dans le vert en août, à 12 contre -10 attendu et -13,5 le mois précédent. Aucun repère statistique américain majeur ne figure à l’agenda ce vendredi.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La tendance de fond, puissamment haussière, n’est naturellement pas remise en cause à ce stade par les outils techniques et graphiques. Toutefois, l’engagement dans une phase de consolidation large, plus engageante qu’une simple correction, est un scénario dont la crédibilité repose sur la formation d’un double sommet caractéristique au mois de juillet, et par les messages envoyés par les bougies dans la construction-même de ce double sommet: marubozus, englobante, dojis. On surveillera à quel niveau de proximité les cours clôtureront sur leurs points bas hebdomadaires ce vendredi. Une clôture exactement sur ces points bas, pour la troisième semaine de rang, viendrait renforcer le sens du message négatif.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l’indice Nasdaq Composite à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l’indice Nasdaq Composite cote en dessous de la résistance à 14400.00 points.
GRAPHIQUE EN DONNEES QUOTIDIENNES
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