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(BFM Bourse) – L’année 2024 sera ponctuée de nombreuses échéances électorales dans le monde, dont le scrutin aux Etats-Unis qui est une source de préoccupations majeure pour les investisseurs américains, selon une étude de Janus Henderson.
L’année 2024 sera riche en échéances électorales. Dès janvier, les électeurs de Taïwan se rendront aux urnes le 13 du mois pour choisir leur dirigeant. Ce scrutin dans la superpuissance des semi-conducteurs va ainsi marquer le coup d’envoi de ce marathon politique en 2024.
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Les regards seront bien évidemment tournés vers les Etats-Unis qui sont le cœur névralgique des marchés financiers mondiaux, avec 60 % de la capitalisation boursière du globe. Dans moins de 365 jours, les Américains seront appelés aux urnes pour élire leur président, au suffrage indirect, pour les quatre prochaines années. Comme en 2020, il y a de fortes chances que les électeurs de la bannière étoilée fassent leur choix entre Donald Trump et Joe Biden. Reste toutefois à franchir l’étape, et non des moindres, des primaires.
Cette élection majeure ne doit pas pour autant occulter les autres scrutins, en Russie, en passant par l’Inde et l’Union européenne. C’est donc 20% de la population du globe, soit 40% de l’économie mondiale, qui est appelée à se rendre aux urnes l’année prochaine, rappelait eToro dans une précédente note.
« Les investisseurs se sont adaptés à contrecœur à une nouvelle normalité caractérisée par une grande incertitude géopolitique et économique, mais les surprises des élections de 2023, de la Pologne à l’Argentine, nous rappellent leur capacité à faire bouger les marchés et à changer l’orientation des politiques », Ben Laidler, Global Markets Strategist pour eToro. Les marchés scrutent en effet avec attention l’évolution des dirigeants d’un pays, d’autant plus si l’État en question est surendetté et se débat avec une inflation insoutenable comme l’Argentine.
La récente victoire du libéral Javier Milei à la tête de l’Argentine la semaine passée, a été un catalyseur à la hausse du Merval, l’indice de la Bourse de Buenos Aires. L’indice vedette de la place argentine a flambé de 20% mardi, pour sa première séance sous l’ère Milei, et progresse de plus de 40% sur une semaine, par rapport à son cours de clôture vendredi dernier à 645.079,59 points.
Une année électorale « potentiellement à risque »
C’est donc à la veille d’une année électorale potentiellement tumultueuse que Janus Henderson a mené son enquête auprès de 1.000 investisseurs américains disposant de 250.000 dollars ou plus d’actifs pouvant être investis, en vue d’appréhender leur état d’esprit dans un climat politique difficile, un marché volatil et un environnement économique instable. Et les résultats de cette étude montrent que le paysage politique actuel est une source importante d’anxiété pour ces investisseurs américains.
Près de la moitié (49%) des investisseurs interrogés se disent très préoccupés par l’impact que l’élection présidentielle américaine de 2024 aura sur leurs finances, l’inflation persistante n’est citée qu’en deuxième position (35%), suivie du risque de récession (29%), de la hausse des taux d’intérêt (27%) et enfin de la mauvaise performance du marché boursier (20%).
Les craintes se heurtent de plein fouet à ce que sept investisseurs sur dix considèrent comme un marché de plus en plus difficile. Dans ces conditions, il n’est peut-être pas surprenant qu’autant d’investisseurs soient préoccupés par leurs finances (34%) que très confiants dans la réalisation de leurs objectifs (36%).
Les investisseurs âgés plus inquiets
Notamment, ce sont les investisseurs les plus âgés qui affirment être davantage préoccupés par l’élection que les plus jeunes. Près de 7 investisseurs sur 10 (69%) âgés entre 75 ans et plus se disent très inquiets par l’élection présidentielle américaine de 2024, contre seulement 37% des millennials, un terme désignant les 25-40 ans.
« Malgré l’inquiétude des investisseurs concernant l’élection présidentielle américaine de 2024, les résultats n’ont jamais été une raison de quitter les marchés financiers », affirme Matt Sommer, Head of Specialist Consulting Group chez Janus Henderson Investors.
« En fait, si l’on considère les rendements du S&P 500 de 1937 à 2022, le rendement annuel moyen a été de 9,9% les années d’élection présidentielle et de 12,5% les années où il n’y a pas eu d’élection », ajoute-il.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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