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La vague de violences déclenchées dans de nombreuses villes de France par la mort du jeune Nahel, tué mardi par un policier à Nanterre lors d’un contrôle routier, semble marquer le pas.
Dans la nuit de samedi 1er à dimanche 2 juillet, il n’y a eu « que » 719 interpellations, contre plus de 1 300 la veille. « Nuit plus calme grâce à l’action résolue des “forces de l’ordre” », s’est empressé de twitter Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur.
Face à la colère qui ne faiblit pas, le gouvernement a renforcé l’arsenal répressif pour tenter d’enrayer le cycle de violences, pillages et destructions qui déferle sur de nombreuses villes du pays. À l’issue d’un deuxième comité interministériel, vendredi, Gérald Darmanin avait annoncé la mobilisation « exceptionnelle » de 45 000 policiers et gendarmes pour éviter une quatrième nuit consécutive d’émeutes, dont 7 000 à Paris et en banlieue.
À ces effectifs s’ajoutaient le déploiement de blindés de la gendarmerie et la poursuite du recours à « davantage d’unités d’élite spécialisées » comme le Raid, la brigade de recherche et d’intervention (BRI) ou le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). De nombreuses communes ont, de leur côté, instauré un couvre-feu et les réseaux de transport en commun ferment plus tôt que prévu.
Depuis vendredi encore, une circulaire précise les contours de la réponse judiciaire, « rapide, ferme et systématique », à apporter aux auteurs de violences urbaines, y compris à l’égard des mineurs et de leurs parents.
Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, souhaitant des « peines sévères, notamment pour ceux qui s’en prennent à l’intégrité physique des policiers » (maintien en détention même sans jugement immédiat, contrôle des identités et véhicules, y compris en l’absence de comportement suspect, pour rechercher des armes ou des explosifs, etc.).
La circulaire insiste enfin sur la « responsabilité des parents ». Il y est indiqué que les parents sont civilement responsables des infractions commises par leurs enfants, donc des dommages et intérêts à payer. « Ce n’est pas l’État qui éduque les enfants, mais les parents ! » a affirmé Éric Dupond-Moretti, vendredi soir, s’inscrivant dans le fil des déclarations d’Emmanuel Macron. « Lorsque les circonstances le justifieront », dit aussi la circulaire, les parents eux-mêmes pourront être poursuivis en cas de « graves manquements » à leurs obligations légales.
Le président de la République avait prévu de faire un « point de situation », dimanche soir, avec plusieurs membres du gouvernement.
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