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Les violences policières à Marseille lors des émeutes consécutives à la mort de Nahel ont été particulièrement violentes au regard des différentes affaires qui émergent.
Le 24 juillet le parquet a ouvert une enquête pour des faits de violences policières : Abdelkarim Y., 22 ans, a été éborgné dans la nuit du 30 juin au 1er juillet à Marseille. Hedi, Mohamed Bendriss, et maintenant Abdelkarim Y., depuis les violences survenues après la mort du jeune Nahel, la police marseillaise est pointée du doigt pour ses pratiques.
Mohammed Bendriss, tué par un tir de LBD
Selon une enquête de Mediapart, Mohamed Bendriss est décédé dans la nuit du 1er au 2 juillet suite à un tir de LBD. « Les médecins constatent tout de suite deux impacts »en cocarde » de 4,5 cm de diamètre, évocateurs d’un flash-ball », explique la journaliste. Le premier est situé à l’intérieur de la cuisse droite, le second sur le thorax, côté cœur. Selon l’autopsie, le choc sur le cœur « a probablement causé la crise cardiaque qui a emporté ce jeune homme sans antécédents médicaux ».
Le 4 juillet, le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire pour « coups mortels » avec arme, confiée à la police judiciaire et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Mardi 8 août, cinq policiers du Raid ont été placés en garde à vue dans cette affaire. Plusieurs de leurs collèguse devairnt également être entendus comme témoins.
Hedi, passé à tabac par la BAC
Pendant la nuit du 1er juillet, Hedi, un Marseillais de 22 ans, raconte avoir été traîné au sol, tabassé, laissé pour mort avec un tir de LBD dans la tempe par un groupe de quatre personnes, identifiées comme des policiers de la Brigade anticriminalité (BAC). Le jeune homme avait assuré qu’il se contentait de regagner son domicile, après avoir donné un coup de main dans le restaurant familial, quand des policiers s’en seraient pris à lui.
Dans une interview accordée à Konbini, Hedi raconte son passage à tabac et sa prise en charge par les professionnels de santé. La vidéo montre Hedi défiguré, gonflé et à qui il manque une parti du crâne. Il espère pouvoir retrouver son visage et « sa vie d’avant ».
Les quatre policiers ont été mis en examen et l’un d’entre eux a été placé en détention provisoire. Après la haie d’honneur et les applaudissements des collègues des mis en cause, le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, a apporté un soutien public aux quatre policiers.
Mohammed Bendriss, tué par un tir de LBD
Selon une enquête de Mediapart, Mohamed Bendriss est décédé dans la nuit du 1er au 2 juillet suite à un tir de LBD. « Les médecins constatent tout de suite deux impacts »en cocarde » de 4,5 cm de diamètre, évocateurs d’un flash-ball », explique la journaliste. Le premier est situé à l’intérieur de la cuisse droite, le second sur le thorax, côté cœur. Selon l’autopsie, le choc sur le cœur « a probablement causé la crise cardiaque qui a emporté ce jeune homme sans antécédents médicaux ».
Le 4 juillet, le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire pour « coups mortels » avec arme, confiée à la police judiciaire et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Mardi 8 août, cinq policiers du Raid ont été placés en garde à vue dans cette affaire.
Abdelkarim Y., éborgné
Selon les informations du quotidien local La Provence, une troisième enquête vient d’être confiée à l’IGPN pour de nouveaux soupçons de violences policières. Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 30 juin au 1er juillet à Marseille. Abdelkarim, Y. 22 ans, raconte qu’il se tenait à l’écart des événements quand il a été atteint de plein fouet au visage par un tir de LBD ou de munitions appelés « beanbags ».
La Provence explique que « son avocat, Arié Halimi, annonce avoir déposé plainte pour »tentative de meurtre » et dénonce sans prendre de gants des policiers qui ont »fait un carnage en tirant à vue pour blesser et mutiler » ». Une enquête a été ouverte lundi 24 juillet pour « violence en réunion ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente par personne dépositaire de l’autorité publique et avec arme ».
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