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L’accès au crédit immobilier devient de plus en plus difficile. Certains ménages préfèrent se tourner vers un courtier mais ils ne sont pas encore majoritaires.
Si les Français restent friands de la pierre, ils ont de plus en plus de mal à accéder à la propriété. Une étude Ifop* pour l’Association professionnelle des intermédiaires en crédits (Apic) montre que 72% des personnes interrogées (qui ont entre 25 et 65 ans et ont un projet d’achat immobilier) considèrent que les normes établies par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), rendues obligatoires en 2022, compliquent et retardent la mise en place de leur projet. En l’occurrence, il s’agit du taux d’endettement maximal à 35% (assurance incluse) et d’une durée d’emprunt limitée à 25 ans (27 ans pour un achat sur plan).
« La baisse attendue des prix de l’immobilier s’est certes engagée, sans se généraliser. Néanmoins, elle reste encore trop peu significative aux yeux des porteurs de projets, pour leur permettre de compenser la perte de pouvoir d’achat subie au cours de ces 18 derniers mois », constate Caroline Arnould, présidente de l’Apic.
« On estime la perte de capacité d’emprunt de 20% en moyenne avec une hausse de 4 points des taux d’intérêt. Un écart que l’épargne personnelle ne peut pas systématiquement corriger », ajoute-t-elle.
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43% se tournent vers un courtier
Les ménages se tournent-ils alors vers les courtiers? Oui mais pas en masse. Ceux qui ont un projet d’achat sont 43% à avoir déjà eu recours à un courtier en crédit, une ou plusieurs fois. Le courtage en crédit se trouve pourtant être très bien identifié (84% des personnes sondées), et particulièrement chez les porteurs de projet (91%).
Parmi les raisons pour lesquelles les ménages se tournent vers les courtiers, la recherche d’un taux d’intérêt compétitif reste un élément important, mais son importance est challengée au profit d’un besoin plus global d’accompagnement. Les attentes de ces porteurs de projets sont à la fois de bénéficier d’une expertise (14%), de gagner du temps (18%), ou encore de trouver une solution dans un projet parfois mal engagé ou difficile à financer dans ce contexte (10%).
*Sondage réalisé par l’institut Ifop pour le compte de l’association Apic, auprès d’un échantillon représentatif de 1302 personnes âgées de 25 à 65 ans, entre le 13 et le 20 juin 2023. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération
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