[ad_1]
Publié le 13 sept. 2023 à 21:06
Le marché est rassuré. Jeudi, lors de sa journée investisseurs, le laboratoire pharmaceutique américain Moderna a annoncé qu’il avait commencé à discuter avec les régulateurs en vue de soumettre «très rapidement» une demande d’autorisation de son vaccin contre la grippe. Cette bonne nouvelle a fait grimper le titre. Il était en hausse de près de 4% à 14h15 à New York.
Un sursaut bienvenu, car l’action a chuté de près de 40% depuis le début de l’année, plombée par la fin des commandes massives de vaccins contre le Covid. La chute a également frappé l’autre grand nom du secteur, Pfizer.
Moderna compte notamment sur son vaccin à ARN messager contre la grippe pour remonter la pente boursière. Au début de l’année, le candidat-vaccin s’est montré décevant, faiblement efficace. C’est pourquoi, en avril, le laboratoire a décidé de modifier sa formulation. L’essai pharmaceutique de phase 3 a, cette fois, été concluant, en termes d’immunogénicité comme d’efficacité (production d’anticorps), a expliqué le directeur exécutif «grippe», Raffael Nachbagauer.
«Cela démontre le pouvoir de notre plateforme ARNm», a-t-il conclu. Grâce à cette technologie, l’entreprise a pu rebondir rapidement après un premier échec, en adaptant juste une formulation au lieu de devoir reprendre de zéro son programme de recherche.
Quinze nouveaux vaccins en cinq ans
Le groupe prévoit que le marché de la vaccination anti-grippale grossira à 9 milliards de dollars en 2028, contre 5,8 milliards en 2020, et 2,8 milliards en 2010. Et cela grâce aux vaccins à ARN messager, plus efficaces, qui seront combinés d’ici deux ans avec des vaccins bronchiolite et Covid afin de lutter contre la «fatigue des vaccins».
Le PDG fondateur Stéphane Bancel a déclaré vouloir lancer 15 nouveaux vaccins en cinq ans. D’ici à 2025, ils cibleraient uniquement des virus respiratoires – Covid de nouvelle génération, grippe, bronchiolite. Puis en 2026-2028 arriveraient des vaccins contre le cytomegalovirus, le norovirus, certaines maladies rares, et même des vaccins thérapeutiques contre le cancer.
Le groupe teste déjà en phase 3 un vaccin contre le mélanome avec son partenaire Merck, et le duo prévoit de passer en phase 3 sur le cancer du poumon cette année. Il vient d’annoncer un investissement de 1,8 milliard de dollars dans la biotech allemande Immatics pour un partenariat sur les vaccins contre le cancer.
[ad_2]
Source link