[ad_1]
Emmanuel Macron a rencontré les députés de la majorité ce lundi soir à l’Élysée. Le président de la République les a appelé à garder leur « unité » et à se « mobiliser dans la bataille » des élections européennes à venir.
Des retours mitigés. Les membres de la majorité sont ressortis partagés de la réunion qui se tenait ce lundi 15 janvier à l’Élysée autour du chef de l’État et du gouvernement. Alors qu’Emmanuel Macron entend démarrer le deuxième chapitre de son second mandat avec la nomination de Gabriel Attal à Matignon, certains participants sont sortis enthousiastes de cet exercice, jugé décevant par d’autres.
« C’était bien d’entendre le président reconnaître que les combats ont été durs (sur la loi immigration, les retraites, NDLR) », souffle un participant tandis qu’un autre juge le moment « mobilisateur, on est en mouvement ça nous correspond ».
« Le président a beaucoup parlé des européennes »
Un autre participant souligne que beaucoup de figures étaient absentes, notamment l’ex-Premier ministre et président de Horizons Édouard Philippe ainsi que le président du Modem François Bayrou.
« Ceux qui n’ont pas voté la loi immigration (Saché Houlié, Stella Dupont, NDLR) étaient présents. Mais d’autres députés plutôt à droite été absents », raconte un autre participant qui précise que beaucoup de personnes sont allées voir la nouvelle ministre de la Culture Rachida Dati, la « resta » du gouvernement.
Alors qu’Emmanuel Macron doit prendre la parole mardi soir à 20h15 dans le cadre d’une longue conférence de presse, une partie de la majorité salue cette première prise de parole: « Il faut attendre un peu, mais à chaud, c’est réussi, le président a beaucoup parlé des européennes, c’est ça le vrai combat ».
Le président de la République a effectivement appelé la majorité à « garder son unité » et à se « mobiliser dans la bataille » des élections européennes attendues en juin prochain.
« Pour ceux qui attendaient un cap, c’est plutôt le Premier ministre, lors de son discours de politique générale, qui fera ça », estime un autre.
« On ne fait pas de réunions avant les annonces »
Chez les sceptiques, on regrette l’agenda de la semaine et la survenance de cette réunion avant la conférence de presse: « on ne fait pas ce genre de réunions avant les annonces! On va découvrir, demain, comme tous les Français les annonces à la télé. Là, c’était de la câlinothérapie ‘on est les meilleurs' ».
« Darmanin et Lecornu étaient ensemble, à l’écart. Visiblement c’était volontaire. Il n’y a pas eu de cap, on n’a toujours pas de feuille de route. On est plusieurs à sortir et se dire ‘bon bah c’est comme la dernière fois' », déplore un autre participant.
Enfin, la « novlangue » du président pendant son discours n’a pas convaincu tout le monde: « ‘des phrases du genre ‘poursuivre le dépassement et regarder le réel en face’ on s’est tous regardés interloqués. Qu’est-ce que ça veut dire ».
« La question qu’on se pose tous c’est pourquoi on nous a réunis? », s’interroge enfin un macroniste.
[ad_2]
Source link