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Invité ce mardi de RMC-BFMTV, Audrey Derveloy, présidente de Sanofi France, a assuré qu' »on ne manquera pas » de médicaments cet hiver en France, « si on tous responsables ». Elle appelle notamment à « des campagnes vaccinales effficaces ».
Pas pénurie de médicaments à prévoir cet hiver, assure Sanofi. Après un hiver 2022-2023 marqué par d’importants manques de stocks, notamment d’antibiotiques et de traitements à base de paracétamol, la présidente de la branche française du laboratoire pharmaceutique a assuré que la France ne devrait pas faire face à un tel épisode l’hiver prochain. À certaines conditions.
« On n’en manquera pas, si on est tous responsables », a affirmé Audrey Derveloy Sanofi, invitée de RMC-BFMTV ce mercredi.
La présidente de Sanofi France a ainsi affirmé avoir « garanti auprès de l’État et du ministère de la Santé et de la prévention [que Sanofi] garantissait toujours la même production » de médicaments.
Promotion de « campagnes vaccinales efficaces »
Sur le volet de la « responsabilité », la dirigeante appelle notamment à ce que « des campagnes vaccinales efficaces », notamment pour éviter la situation causée par la conjonction de trois épidémies (grippe, Covid-19 et bronchiolite) l’hiver dernier.
Elle a à ce titre vanté le nouveau traitement préventif contre la bronchiolite, « une réelle innovation thérapeutique », très plébiscité depuis son lancement mi-septembre, qui pourrait participer à limiter les infections cet hiver. L’hiver dernier, 35.000 enfants ont été hospitalisés après avoir contracté la bronchiolite.
Le projet de loi de financement la Sécurité sociale (PLFSS), présenté le 27 septembre en Conseil des ministres, comprend un dispositif de plan blanc du médicament, qui vise à déclencher des mesures de gestion des stocks en cas d’urgence.
Régulation des stocks en vue
« Pour tous les médicaments, lorsque l’on a des tensions, je bloquerai automatiquement toutes les exportations », a notamment expliqué ce mercredi sur France info la directrice de l’Agence de sûreté du médicament, Christelle Ratignier-Carbonneil, sous réserve d’adoption du PLFSS.
« Il y a des contrats qui nous obligent à travailler avec certains pays », a rétorqué Audrey Derveloy, tout en invoquant des discussions en amont avec les équipes de l’ANSM. « Ça ne peut pas être des grandes annonces générales parce que ça nous oblige à regarder molécule par molécule ».
« Il ne faut pas obliger que notre objectif, c’est d’apporter les médicaments aux patients, pas de les laisser dans des hangars », a insisté la présidente de Sanofi France.
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