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Comme souvent avec les aides publiques destinées aux particuliers, des escrocs tentent de s’en emparer en trompant la vigilance des clients.
Les arnaques se multiplient sur la rénovation et l’usage du dispositif MaPrimeRénov’. Dernière en date, ceux qui se font siphonner leur droit à l’aide publique, un peu sur le modèle de ce que l’on a connu avec le CPF, le compte personnel de formation. Concrètement, des fraudeurs trouvent vos données personnelles, se font faire de fausses factures et réussissent à toucher la prime de ménages qui n’en n’ont pourtant jamais fait la demande.
Le problème est que, non seulement ces escrocs volent l’argent public mais, en plus, les ménages dont ils ont usurpés l’identité ne pourront plus ensuite réclamer l’aide à laquelle ils avaient droit. Un conseil: allez dès maintenant vérifier en faisant une simulation de demande sur Maprimerenov.gouv.fr. Si vous n’avez déjà plus rien, c’est qeu des arnaqueurs sont passés par là et vous n’aurez pas trop le choix, il faudra porter plainte.
Point positif: un specialiste de la la rénovation, contacté par BFM Business, est assez optimiste sur l’issue de ces procédures. Dans le cas du CPF, l’État avait fini par recharger les droits des personnes qui avait été arnaquées.
Des « artisans » qui touchent la prime sans rien installer
Autre type d’escroquerie MaPrimeRénov’: quand des artisans font signer de mauvais documents. Parmi les arnaques du moment, des entreprises se contentent de livrer du matériel sans l’installer et ne reviennent jamais.
Un expert de la rénovation cite l’exemple d’un ménage qui a reçu un poêle à bois. Le livreur fait signer un bon de livraison et d’installation sauf que personne ne reviendra et l’entreprise aura touché 3.500 euros d’aides MaPrimeRénov’ pour la seule livraison d’un poêle à bois d’une valeur de 500 euros.
De faux artisans ont également réussi à faire croire à des ménages qu’ils signaient une demande pour bénéficier de MaPrimeRénov’ alors qu’ils étaient en train de s’engager sur un crédit conso.
Quelques conseils pour repérer les arnaques
Derrière ces arnaques, l’enjeu est de s’assurer de la fiabilité des experts. C’est toute la difficulté du moment avec des diagnostiqueurs qui notent les logements et qui arrivent parfois à obtenir de fausses certifications. Les artisans, eux, parviennent à récupérer de faux label RGE. Or, c’est ce label qui permet aux ménages de bénéficier du dispositif.
La situation est telle qu’un projet de loi anti-fraude à la rénovation est en réflexion et pourrait aboutir l’année prochaine prochaine. D’ici là, quelques conseils, notamment pour vous assurer de la fiabilité du diagnostiqueur: se méfier de celui qui oublierait de visiter ne serait-ce qu’une pièce dans le logement qu’il doit noter, ou encore de celui qui resterait moins d’1h30-2h dans les lieux.
Et puis certaines notes doivent alerter. Si un expert classe un logement G avec une promesse de le passer en A grace à une rénovation globale, il y a de fortes chances qu’il ne soit pas fiable car c’est techniquement impossible.
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