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Publié le 26 juil. 2023 à 12:01Mis à jour le 26 juil. 2023 à 12:14
Le plancher des trois millions de chômeurs n’a toujours pas été franchi en données trimestrielles, selon les statistiques publiées ce mercredi à midi par le ministère du Travail. Mais le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi n’ayant pas du tout travaillé (catégorie A) continue de s’en rapprocher, même si c’est à pas comptés.
Il s’élevait en effet sur le deuxième trimestre à 3.011.100, soit 4.900 de moins que sur les trois premiers mois de l’année, en baisse de 0,2 %. C’est sept fois moins que la diminution constatée au premier trimestre où malgré une croissance au ralenti, le chômage avait continué de baisser , les effectifs de chômeurs de catégorie A se réduisant de plus de 35.000.
A pas comptés
L’évolution, qui reste positive, même si c’est de l’épaisseur du trait, confirme la forte résistance de l’emploi sur un trimestre marqué au début par le mouvement social contre la réforme des retraites. Dans un environnement marqué par l’entrée en récession technique de la zone euro cet hiver, l a Banque de France s’attend à une hausse modeste de 0,1 % du PIB au deuxième trimestre – comme l’Insee – , après +0,2 % entre janvier et mars. Un chiffre « en ligne » avec sa prévision de croissance de 0,7 % de l’institution cette année. C’est 0,3 point de moins que l’objectif de Bercy qui table sur 1 %.
Signe du ralentissement de la croissance, après une hausse au premier trimestre, la baisse est un peu plus marquée que pour les catégories A pour les demandeurs d’emploi ayant eu une activité courte dans le mois (catégorie B) à -17 000 soit -2,1 % après +0,3 % au premier trimestre. La tendance est à la stabilisation pour les chômeurs ayant eu une activité courte (catégorie C), en hausse de 4.200 soit -0,3 % après +0,9 % au premier trimestre.
Au total, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en recherche d’emploi était de 5.343.200 au deuxième trimestre, en baisse de 26.100. A noter que cette évolution est le résultat à la fois d’un ralentissement des entrées à Pôle emploi, en baisse de 7.500, soit 1,3 %, et d’une diminution, deux fois plus faible des sorties (-3.200, soit -1,3 %), marquées par une baisse de tous les motifs, sauf les radiations administratives qui atteignent leur plus bas historique.
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