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(BFM Bourse) – L’enseigne d’ameublement vient de nommer un nouveau Directeur Exécutif Exploitation. Maisons du Monde évolue non loin de ses plus bas historiques, les intermédiaires financiers n’excluant pas de nouvelles déceptions sur le dossier.
Maisons du Monde muscle son état-major pour repartir du bon pied. L’enseigne d’ameublement vient de nommer Christophe Lapotre au poste de Directeur Exécutif Exploitation, fonction qu’il assure depuis le 1er juillet 2023.
Il aura la lourde tâche de s’atteler au développement des ventes de Maisons du Monde et veillera à la performance des 352 magasins du groupe répartis dans 9 pays d’Europe.
Le marché ne réagit guère à cette annonce, Maisons du Monde évoluant en légère baisse de 0,2% à 8,445 euros vers 16h15. Depuis le début de l’année, l’action perd près de 28% pénalisée par les inquiétudes des investisseurs sur l’activité de la société, dans un contexte peu porteur à la consommation.
Des craintes sur l’orientation des ventes
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Fin juin, ces craintes ont amené TP ICAP Midcap à passer à la vente sur le titre. Le bureau d’études avait pris la décision de dégrader son avis sur Maisons du Monde après la publication des chiffres de la Banque de France de mai, faisant apparaître un recul des ventes de meubles de 8,6% en volume par rapport au même mois de 2022 et de 1,9% en valeur.
Dans ce contexte, il sera difficile pour Maisons de Monde d’infléchir l’érosion de ses ventes, qui ont plié de 14% au premier trimestre à périmètre constants. Le directeur général, François-Melchior de Polignac évoquait en mai dernier « une base de comparaison élevée et un contexte macroéconomique qui reste complexe et continue de peser sur la confiance et le pouvoir d’achat des consommateurs » pour justifier ce repli de l’activité. Ce qui s’était notamment traduit par une baisse du trafic tant dans les magasins qu’au niveau des ventes en ligne.
Maisons du Monde a en conséquence été contraint de baisser le rideau dans plusieurs villes de France à l’image de Rouen, en mars tandis qu’au Havre, c’est une décision similaire qui a été programmée samedi dernier, révèle Actu 76.
Avec un pouvoir d’achat rogné par l’inflation, les ménages se concentrent sur les achats de produits essentiels. Et font donc l’impasse sur les biens de consommation dits discrétionnaires à l’image de l’ameublement. Dans ce contexte peu favorable aux détaillants, TP ICAP Midcap enfonce le clou et « n’exclu[t] pas de nouvelles déceptions sur le dossier ».
Des réductions qui vont coûter cher pour un analyste
Pourtant, Maisons du Monde s’emploie à inverser la tendance pour enrayer la baisse de ses ventes. Le spécialiste des meubles et de la décoration d’intérieur avait annoncé en avril dernier des baisses de prix de 8% en moyenne sur les produits « les plus onéreux pour l’aménagement de la maison ».
Dans une note publiée en avril dernier, Clément Génelot, analyste chez Bryan Garnier, avait averti que ces opérations en faveur du pouvoir d’achat risquaient de mettre sous pression la rentabilité de Maisons du Monde. Il était alors passé à la vente sur le titre.
Pour 2023, l’enseigne spécialisée vise un EBIT (résultat opérationnel) compris entre 65 et 75 millions d’euros, un objectif jugé « ambitieux » par TP ICAP Midcap car il sous-entend un rebond de l’activité sur la seconde partie de 2023 « qui s’annonce de moins en moins probable », contrairement aux ambitions de Maisons du Monde qui table sur une amélioration des ventes au second semestre par rapport au premier.
Le marché devra patienter jusqu’au 27 juillet, date des résultats semestriels, pour prendre connaissance des effets de l’inflation sur la première partie de l’exercice 2023 de Maisons du Monde.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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