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(BFM Bourse) – La banque américaine a revu son opinion sur le secteur à « surperformance » tirant les cours de LVMH, Richemont ou encore Hermès. L’accalmie sur les rendements obligataires peut également soutenir ces titres.
Avec la descente vertigineuse qu’a connu le luxe depuis mi-juillet, l’indice paneuropéen Stoxx Europe Luxury 10 reculant de 15% sur la période, les signaux positifs même relativement minces peuvent constituer un prétexte pour acheter le secteur.
Ce vendredi, LVMH s’adjuge 3,4%, L’Oréal, groupe de cosmétiques associé à l’univers du luxe, prend 2,06%, Hermès avance de 1,9% et Kering grappille 1,3% vers 15h10. A Zurich, le suisse Richemont, propriétaire de Cartier gagne 3%.
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La légère accalmie sur les rendements obligataires peut apporter un facteur de soutien au secteur. Le taux du bon du Trésor américain à 10 ans évolue actuellement à 4,538% contre 4,578% jeudi soir, et il avait même dépassé les 4,6% au cours de la semaine. Le taux du Bund allemand s’inscrit à 2,852% contre 2,931% jeudi, journée au cours de laquelle il a flirté avec les 3%.
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Les déclarations de Goolsbee
« Les valeurs du luxe ont été assez malmenées par la remontée des taux », estime un analyste qui évoque une déclaration d’un membre de la Réserve fédérale (Fed) américaine pour expliquer la détente relative sur les taux.
Comme le rapporte Reuters, le président de la Fed de Chicago, Michael Goolsbee, a estimé que l’inflation pourrait très bien revenir à des niveaux acceptables sans pour autant que le chômage s’envole.
« Croire trop fortement au caractère inévitable d’un arbitrage important entre l’inflation et le chômage comporte le risque sérieux d’une erreur de politique à court terme », a déclaré le banquier central dans une critique du « point de vue traditionaliste » selon lequel le ralentissement de l’inflation implique une douleur économique importante sous la forme d’une hausse du chômage et d’un ralentissement de la croissance, voire d’une récession.
L’autre point de soutien probable du secteur vient de Bank of America. Les stratégistes de la banque américaine ont, ce vendredi, passé en revue les différentes thématiques d’investissements à jouer sur les marchés actions.
Moins convaincus par les valeurs dites « value » (des sociétés nettement décotées sur leurs multiples boursiers), les stratégistes ont revu leur opinion sur le luxe, passant de « pondération de marché » à « surpondération », envoyant ainsi un signe de confiance.
Le luxe a du potentiel pour Bank of America
Pour eux, la récente sous-performance du secteur fait que la valorisation de cette industrie intègre désormais pleinement le potentiel de baisse sur l’activité mondiale qu’anticipe la banque via les indices PMI. « En outre, en tant que secteur de croissance, la performance relative des produits de luxe devrait bénéficier de la nouvelle baisse des rendements obligataires réels que nous prévoyons », font valoir les stratégistes.
« Nos hypothèses macroéconomiques impliquent une hausse du prix relatif du secteur sur notre horizon de prévision de 12 mois, avec une surperformance potentielle d’environ 10 % d’ici le troisième trimestre de l’année prochaine », poursuivent-ils. Le luxe rejoint ainsi la chimie parmi les secteurs cycliques où Bank of America est à « surpondérer ».
En début de semaine, les analystes actions de Bank of America avait fait leur revue d’état des forces en présence, en dégradant notamment Kering à « sous-performance », jugeant que le contexte de normalisation de la demande rendait plus compliqué le plan de redressement de Gucci. Ils conseillaient en revanche d’acheter LVMH et Hermès en raison de leurs atouts défensifs.
« Dans ce contexte de normalisation de la demande, nous avons une préférence pour les entreprises qui qui sont exposées à une clientèle plus aisée, ou qui ont historiquement fait preuve de résilience tout au long du cycle (Hermès, LVMH, Brunello Cucinelli & Zegna, toutes conseillées à l’achat) », soulignaient ces analystes.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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