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Le député de Renaissance cible plusieurs membres du gouvernement qui avaient menacé de démissionner en cas d’adoption de la loi immigration, très largement durcie en commission mixte paritaire où la majorité a fait de nombreuses concessions à la droite.
L’heure des comptes après la tempête de la loi immigration? Cela y ressemble ce mercredi 27 décembre à l’écoute des déclarations de Karl Olive sur Europe 1. Le député Renaissance n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer le comportement de certains ministres qui avaient menacé de démissionner en cas d’adoption du texte, très largement durci par rapport à sa version initiale.
« Menaces » et « chantage »
« Je pense qu’on ne gère pas des politiques publiques en faisant des menaces et du chantage », tacle l’ancien maire de Poissy, dans les Yvelines. Les membres de l’exécutif visés ne sont pas nommés. Plusieurs noms avaient circulé, dont celui, notamment, de Clément Beaune. Finalement, seul le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a quitté le gouvernement.
Une décision saluée par Karl Olive pour mieux la distinguer de celles de ses homologues. « J’aurais préféré que celles et ceux qui avaient menacé puissent mettre leurs actes en face de leurs mots », avance-t-il. Tout en pointant une séquence qui « affaiblit la cohésion dans le groupe parlementaire de la majorité présidentielle », dont près d’un quart n’a pas voté pour la loi immigration.
« Marquer contre son camp »
Face à cette situation, il y « aura certainement un remaniement », estime Karl Olive, ajoutant ainsi son grain de sel au moment où les rumeurs bruissent. Soulignant qu’ Emmanuel Macron est le « maître de la situation, l’ex-patron des sports de Canal + insiste néanmoins dans une métaphore:
« Quand on marque contre son camp, c’est compliqué ensuite de réintégrer une équipe. »
Le président, lui, avait taclé les ministres concernés le 20 décembre dernier, sans les nommer, déclarant: « Ceux qui doutent et n’ont jamais vraiment mené de combat n’ont pas de leçon à donner. »
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