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Publié le 4 oct. 2023 à 19:30
Il a révolutionné la vie des parents en lançant en 2012 la poussette Yoyo . Il veut aujourd’hui révolutionner la vie des cyclistes urbains en lançant Bastille. Brompton est devenu le roi des vélos pliants, Gilles Henry veut lui devenir l’empereur d’une nouvelle génération de cycles pliables mais… à grandes roues.
« Le Brompton est un superbe vélo mais pour une ville avec des pavés ou pour ceux qui ne veulent pas d’un vélo à petites roues, il faut proposer une alternative », s’amuse ce Géo Trouvetou passionné de pliage. Depuis six ans, l’homme qui a vendu avec ses partenaires de Babyzen plus de deux millions d’exemplaires d’une poussette, dont le succès est lié à la facilité avec laquelle elle se plie (son brevet), travaille donc sur le projet Bastille qui devient aujourd’hui réalité.
« Sur la poussette, on n’avait pas innové dans le pliage depuis quarante ans. C’est un peu pareil dans le vélo… mais c’est plus compliqué de plier un vélo qu’une poussette », remarque ce cycliste qui voulait surtout que son vélo pliant reste un vrai vélo. « Pour que ce soit plus facile à plier, le plus simple c’est de faire des compromis mais on dégrade la qualité, la stabilité ou la fluidité », analyse-t-il.
Pari industriel
Aussi simple à plier qu’à déplier, ce vélo doit répondre aux besoins des urbains qui ne veulent pas laisser leur vélo dans la rue de peur de se le faire voler. On peut prendre le train avec, bien des restaurants devraient accepter qu’on le range dans un coin et il peut dormir dans un appartement.
Pour réussir ce qui reste un pari industriel et commercial, Gilles Henry s’est appuyé sur Julien Leyreloup des Cycles Victoires (un expert des vélos très haut de gamme) et sur Quentin Bernard, cofondateur et directeur général, sortant de dix années chez Devialet.
Le Bastille sera vendu directement via Internet mais aussi par le biais des revendeurs de cycles qui pourront à la fois en faire la démonstration et assurer l’entretien. Vendu 2.590 euros (contre de 1.500 à autour de 2.500 euros chez Brompton), ce vélo pourra bénéficier des aides d’Etat ou de régions qui apportent plusieurs centaines d’euros.
10 millions levés
Pour financer cette aventure, Gilles Henry a, au-delà de ses propres économies, levé 10 millions d’euros auprès des fonds Eutopia et Ankaa Ventures. De quoi financer le développement du produit, le dépôt des brevets, la construction de la marque et l’investissement dans la partie industrielle.
Pour que son vélo soit assemblé en France, Bastille s’est associé avec Expliseat (jeune fabricant de sièges pour avion) qui sera son sous-traitant industriel dans son usine d’Angers. Cycleurope , un assembleur de vélos, prendra en charge l’assemblage dans l’Aube.
« On va y aller progressivement. On commence par un vélo vendu dans un pays. Après, les problématiques du vol ou de l’encombrement sont internationales. On ira sans doute ensuite vers les autres pays européens puis le reste du monde », explique Quentin Bernard, qui veut pour l’instant faire preuve de modestie.
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