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Publié le 19 janv. 2024 à 17:41
Heureusement qu’il y a l’IA. Wall Street a tiré son épingle du jeu malgré une semaine compliquée sur les marchés, grâce au soutien indéfectible des géants de la tech. Alors que la plupart des indices boursiers ont marqué le pas depuis le début de l’année, plombés par la remise en question du calendrier des premières baisses de taux, le Nasdaq 100 à forte coloration technologique et le S&P 500 sont repartis à l’assaut des sommets.
Le Nasdaq 100 a établi un nouveau record ce jeudi à la clôture, dépassant son pic de fin décembre. Il dépassait les 17.000 points en séance pour la première fois de son histoire vendredi, tandis que le S&P 500 flirtait avec son pic du 3 janvier 2022, à près de 4.800 points.
Certes, son rythme de progression a ralenti par rapport à l’embellie de la fin d’année dernière. Il affiche des gains de moins de 1 % sur les trois premières semaines de l’année. Mais cette performance modeste n’en est pas moins remarquable, alors que les taux d’intérêt de long terme, qui pèsent lourdement sur les valorisations, s’inscrivent en nette hausse depuis le début de 2024.
Applications commerciales
L’une des raisons de la bonne performance des valeurs technologiques tient aux innovations présentées durant le Consumer Electronics Show (CES) à Las Vegas. Au-delà des shows pour le grand public , plus d’une vingtaine de rencontres avec les investisseurs se sont tenues durant la conférence. « Plus que de simples concepts, plusieurs produits concrets et applications commerciales de l’intelligence artificielle ont été présentés dans des secteurs aussi variés que la domotique, la bureautique, l’industrie lourde et la mobilité », s’enthousiasme Martyn Briggs de Bank of America.
Un entrain partagé par Mark Haefele d’UBS, qui évoque les récentes annonces de lancements de produits, notamment la suite Copilot de Microsoft, à 20 dollars par mois pour le grand public. Les avancées du géant de Redmond dans l’IA sont nettement saluées par les marchés. Son cours a progressé de près de 5 % cette année, lui permettant de surpasser Apple pour devenir la plus grande société cotée au monde avec une valorisation de plus de 2.900 milliards de dollars.
Les perspectives radieuses de TSMC
« 2024 sera l’année de la démocratisation de l’IA », estime la banque helvète, prévenant que la taille du marché pourrait être multipliée par 15 entre 2022 et 2027, pour atteindre 420 milliards de dollars par an. « L’intelligence artificielle a toutes les chances d’être le thème de la décennie, alors que l’on manque de moteurs de croissance équivalents par ailleurs », juge l’économiste suisse. « Davantage de sociétés devraient trouver le moyen de monétiser leur exposition à l’IA, et les investisseurs seront attentifs à leur capacité à maintenir, voire à améliorer leurs marges », poursuit-il.
A ce titre, les publications de résultats gardent toute leur importance. Les perspectives radieuses du fabricant de puces TSMC pour 2024, dévoilées cette semaine, ont ainsi donné un coup de fouet aux valeurs du secteur. Le groupe taïwanais s’attend à une progression de 20 % de son chiffre d’affaires cette année. Son cours a progressé de plus de 6 % dans la foulée de ces annonces, entraînant dans son sillage le néerlandais ASML et le français STMicroelectronics, qui ont bondi d’environ 4 %.
Le champion incontesté de l’IA en Bourse reste néanmoins l’américain Nvidia , qui conçoit les puces les plus recherchées pour les applications liées à l’intelligence artificielle. Il s’est adjugé plus de 15 % depuis le début de l’année, après s’être déjà envolé de près de 240 % l’an dernier. De fait, sa capitalisation boursière a crû d’environ 200 milliards de dollars sur les trois premières semaines de janvier, à plus de 1.400 milliards de dollars, consolidant la place qu’il a récemment acquise parmi les mastodontes de Wall Street .
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