[ad_1]
Publié le 29 sept. 2023 à 9:45Mis à jour le 29 sept. 2023 à 10:47
L’inflation se stabilise. En septembre, les prix à la consommation en France ont progressé de 4,9 % sur un an comme au mois d’août, selon l’estimation provisoire de l’Insee. Mesurés par l’indice IPCH, les prix ont augmenté de 5,6 %, contre 4,3 % en Allemagne où ils ralentissent.
Dans l’Hexagone, la remontée des cours du pétrole continue de se faire sentir. S’ajoutent les effets de la réduction du bouclier tarifaire sur l’électricité. Mais la bonne nouvelle est que sur un mois les prix se replient désormais, de 0,5 %, alors qu’ils étaient encore en augmentation de 1 % au mois d’août.
Repli des prix alimentaires sur un mois
En dehors du nouveau choc subi sur l’énergie, le rythme des hausses de prix tend à s’assagir. L’inflation continue ainsi de décélérer dans les rayons alimentaires des supermarchés. En rythme annuel, elle atteint certes encore 9,6 % (contre 11,2 % en août). mais le ralentissement est désormais bel et bien enclenché. Sur un mois, les prix alimentaires reculent même « légèrement » , selon l’Insee.
Les hausses se calment également pour les produits manufacturés et même contre toutes attentes dans les services (+2,8 %), tirés à la baisse par les « services de transport » et aussi les services d’hébergement.
Petite ombre au tableau : en août 2023, les prix de production de l’industrie française ont progressé sur un mois (+0,7 %) pour la première fois depuis mars.
En cette rentrée, la persistance de l’inflation reste la préoccupation majeure des Français. En mars, la consommation des ménages est repartie à la baisse (-0,5 % en volume).
L’exécutif cherche par tous les moyens à contrer l’augmentation des prix des carburants et des produits alimentaires afin de soulager leur porte-monnaie. Face à la flambée des prix du carburant, le chef de l’Etat a annoncé un nouveau chèque de 100 euros par voiture et par an pour les 50 % des travailleurs les plus modestes en 2024. Après avoir poussé les distributeurs de carburant à vendre à perte, sans succès, il les encourage désormais à vendre à « prix coûtant.
L’autre priorité du gouvernement est d’enrayer l’envolée des étiquettes dans les rayons. Le projet de loi qui doit avancer les négociations commerciales entre industriels et distributeurs « pour répercuter au plus vite les baisses » des cours de nombreuses matières premières doit être examiné dans les prochains jours.
A court terme, le reflux de l’inflation risque toutefois d’être poussif. « L’inflation devait évoluer entre 4 % et 4,5 % jusqu’à la fin de l’année », estiment les économistes d’Oddo BHF dans une note publiée le 20 septembre.
VIDEO. Faut-il vraiment lutter contre l’inflation ?
[ad_2]
Source link