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C’est la bonne nouvelle de ce début d’année. L’inflation en France rentre progressivement dans son lit. En mars, la hausse des prix à la consommation a ralenti plus que prévu à 2,3 % sur un an, après avoir baissé à 3 % en février, selon la première estimation publiée par l’Insee ce vendredi matin. Dans ses prévisions mi-mars, l’institut de la statistique tablait sur 2,4 %.
Le reflux concerne tous les postes. D’abord, l’accalmie sur les prix alimentaires se confirme. Après avoir tiré l’inflation d’ensemble jusqu’en septembre dernier, ils n’augmentent plus que de 1,7 % sur douze mois, contre une hausse de 3,6 % en février.
Hausse limitée à 0,2 % sur un mois
Les prix des biens manufacturés s’assagissent également sur un an tout comme ceux de l’énergie. « Depuis février, la hausse des taxes sur le gaz conjuguée à la diminution du bouclier tarifaire sur les prix de l’électricité augmente l’inflation de 0,4 point », observe toutefois Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas. Enfin, l’inflation des services qui depuis l’automne 2023 porte l’inflation d’ensemble ralentit légèrement, à 3 % sur un an, contre 3,2 % un mois plus tôt.
D’un mois sur l’autre, l’augmentation des prix n’est plus que de 0,2 % contre 0,9 % en février. Ce ralentissement « serait dû à la légère baisse des prix du pétrole et du gaz » , détaille l’Insee. Les prix des produits alimentaires et des services « seraient stables ».
Les achats alimentaires augmentent
En dépit de la décrue de l’inflation, les Français restent encore prudents dans leurs achats : après avoir reculé de 0,6 % en janvier, la consommation, en volume, a stagné en février sous l’effet de moindres dépenses d’énergie. Les achats alimentaires et en biens manufacturés ont en revanche progressé respectivement de 0,8 % et de 0,5 %, un signal encourageant. Le moral des ménages en mars publié cette semaine par l’Insee laisse de fait augurer des jours meilleurs dans le futur. Les Français sont de plus en plus nombreux à se dire prêts à envisager des achats importants et à moins épargner après avoir été plus regardants à la dépense qu’attendu en début d’année.
Dans sa note de conjoncture, mi-mars, l’institut de la statistique prévoit une hausse de la consommation de 0,3 % au premier trimestre, alors qu’en décembre, il tablait encore sur un rebond de 0,6 %. Entre avril et juin, les dépenses des ménages progresseraient ensuite de 0,4 % dans un contexte de légère remontée de l’inflation à partir de mai. Selon l’Insee, celle-ci serait principalement liée à des effets de base sur les prix des produits pétroliers. L’inflation d’ensemble atteindrait 2,6 %, sur un an, en juin 2024. De son côté, l’inflation sous-jacente – hors énergie et alimentation – reculerait pour s’établir à 2,1 % sur douze mois contre 3 % en janvier 2024.
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