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Publié le 12 janv. 2024 à 9:43
En 2023, l’inflation moyenne s’est établie à 4,9 %, après 5,2 % en 2022 a annoncé ce vendredi matin l’Insee. Cette décrue intervient au terme d’une année mouvementée sur le front des prix. « Elle a été marquée par la vigueur de l’inflation en début d’année », note Mathieu Plane, économiste à l’OFCE. La hausse des prix s’est d’abord installée autour de 6 %, avec même un pic à 6,3 % en février. A partir du mois de mai, elle a enfin reflué à partir du mois de mai.
Sur la seconde partie de l’année, la décélération a même été plus rapide que ce qu’anticipaient les experts. En neuf mois, l’inflation est ainsi passée de 6,3 % – le pic atteint en février à 3,5 % en novembre avant de remonter à 3,7 % en décembre.
« Sous les 3 % au premier semestre »
Le reflux de 2023 s’explique essentiellement par le « fort ralentissement » des cours du pétrole et du gaz. Ce coup de frein a fait passer l’inflation énergétique de 23 % à 5 % sur un an. En revanche, les prix dans les rayons alimentaires ont accéléré, en hausse sur un an de près de 12 %, contre 7 % en 2022. Tout comme ceux des biens manufacturés dans une moindre mesure toutefois (3,5 % après 3 %). L’inflation dans les services s’est en revanche maintenue au même rythme qu’en 2022, à 3 % sur un an.
Plus préoccupant, l’inflation sous-jacente – hors énergie et produits alimentaires transformés – s’est renforcée en 2023, atteignant +5,1 %, après +3,9 % en 2022.
« Nous serons sous les 3 % d’inflation dans le courant du premier semestre », a promis le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lors de ses voeux en début de semaine. Selon Bercy, l’inflation tomberait, à 2,6 % en moyenne cette année.
Sauf mauvaise surprise liée au contexte géopolitique, les experts de l’Insee comme les autres prévisionnistes considèrent eux aussi que la décrue de l’inflation est « en bonne voie ». Dans ses prévisions de décembre, l’Institut de la statistique s’attendait ainsi à ce qu’elle tombe à 2,6 % en juin 2024. L’inflation sous-jacente – hors énergie et produit alimentaires transformés – serait, elle, ramenée à 2 %.
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