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« Je veux protéger le prix de votre pinte au pub. » Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a trouvé la formule parfaite auprès du grand public pour faire passer sa réforme sur la fiscalité des alcools, entrée en vigueur le 1er août, qui se traduit par une hausse des taxes.
Le chef du gouvernement l’avait lui-même présentée à l’automne 2021, alors qu’il était chancelier de l’Echiquier – ministre des Finances et du Trésor. L’objectif du texte était alors de profiter du Brexit, qui a libéré le Royaume-Uni des contraintes de Bruxelles, pour refondre entièrement le système. Exit les quatre grandes familles – les bières, les cidres, les vins et les spiritueux – disposant chacune de son propre régime fiscal : les boissons alcoolisées sont désormais taxées proportionnellement à leur taux d’alcool.
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