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Les taux immobiliers ont, une nouvelle fois, progressé en août à 3,8% en moyenne. Ils dépassent les 4% pour les taux à 25 ans et ressortent à 3,92% à 20 ans.
Les mois se suivent et se ressemblent sur le front des taux immobiliers. Août n’a pas dérogé à la règle et les taux ont une nouvelle fois progressé. Ils atteignent désormais 3,8% en moyenne, selon les chiffres de l’Observatoire CSA – Crédit Logement. Depuis le mois de décembre 2022, le taux moyen a cru de 145 points de base (soit 1,45 point de pourcentage), il atteignait en effet 2,35% à l’époque. Dans le détail, le taux à 15 ans ressort à 3,72%, celui à 20 ans frôle les 4% à 3,92% et celui à 25 ans les dépasse à 4,08%.
Par ailleurs, la durée moyenne des crédits octroyés se stabilise depuis le printemps dernier, à un niveau rarement observé par le passé (20,8 ans, contre 13,6 ans en 2001). « Mais la hausse des taux des crédits neutralise l’avantage d’un allongement des durées pour la plupart des emprunteurs cherchant à alléger leur taux d’effort. La seule augmentation du taux moyen des crédits a réduit de 12,7% la capacité d’emprunt des ménages depuis décembre. Concrètement en tenant aussi compte de l’impact réduit de la durée, un ménage obtenant un prêt de 100.000 euros en décembre 2022 ne peut plus emprunter que 87.600 euros en août 2023 », précise l’étude.
L’activité rebondit doucement
L’effet de la mensualisation du taux d’usure n’a pas été à la hauteur des espérances sur le niveau de la production de crédits. Certes, la profitabilité des nouveaux prêts s’améliore mais de moins en moins de ménages peuvent emprunter, avec les augmentations régulières des taux de la BCE.
Petite surprise: depuis juin, l’activité du marché des crédits a rebondi plus fortement qu’à l’habitude cet été. « Par exemple, entre juin et juillet le nombre de prêts accordés augmente en moyenne sur longue période de 1,6 % ; cette année, après plusieurs mois de chute, l’augmentation a été de 30%. En août, cette année la baisse n’est que de 11,6%, contre 31,5% habituellement », constate CSA Crédit Logement.
Mais compte tenu du mauvais mois de juin, la production mesurée en niveau trimestriel glissant recule toujours: de 46,1 % en août, en glissement annuel (après -51,5 % en juillet). Et le nombre de prêts baisse de 43,2 % (- 50,5 % en juillet). « L’horizon du marché semble s’éclaircir, en réponse à la remontée de la profitabilité de la production nouvelle. Mais la reprise sera lente et hésitante, tant que l’accès au crédit n’aura pas été desserré par la Banque de France ».
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