[ad_1]
Les logements classés F et G représentent environ 6% du parc social, soit 300.000 logements. Les bailleurs sociaux sont globalement confiants pour se conformer au calendrier de rénovation énergétique imposé par le gouvernement.
Les bailleurs sociaux sont confiants dans l’éradication des logements à étiquette énergétique F et G d’ici 2025 et 2028, correspondant aux passoires thermiques, mais beaucoup moins pour ceux classés E et D, bien plus nombreux, selon une étude publiée mardi.
Selon l’étude de l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols), les logements au diagnostic de performance énergétique (DPE) F et G représentaient environ 6% du parc social au 1er janvier 2022, soit 300.000 logements.
« La très grande majorité des bailleurs est confiante quant à l’éradication des logements étiquetés G d’ici 2025 et F d’ici 2028 », comme le prévoit le calendrier fixé par la loi Climat, faute de quoi ils seront interdits à la location, souligne l’étude, même si le gouvernement a annoncé des aménagements à l’approche de l’échéance du 1er janvier 2025.
Inquiétudes sur les logements E et D
« L’inquiétude porte surtout sur les logements étiquetés E ou D, beaucoup plus nombreux, tant pour des raisons de coûts croissants des rénovations que de manque de personnel qualifié », relève l’Ancols.
L’agence estime à 15% le nombre de logements sociaux classés E et à 39% les logements D.
Parmi les difficultés mentionnées par les bailleurs pour rénover, l’identification des logements qui auront les moins bonnes étiquettes en amont de la réalisation des nouveaux DPE.
La dernière réforme du DPE entrée en vigueur en juillet 2021 prévoit une nouvelle méthode qui a entraîné « de l’incertitude sur l’état du parc », selon l’Ancols.
Des problèmes structurels
Le faible nombre de diagnostiqueurs sur le marché et le manque de personnel qualifié en interne constituent également des freins importants, auxquels s’ajoutent le contexte inflationniste et la pénurie de matériaux.
L’Ancols alerte aussi sur les rénovations « par mono gestes » non intégrées dans un projet de long terme mais destinées à répondre en urgence au calendrier de la loi Climat. Ces rénovations constituent selon elle un « risque à moyen terme » car elles pourraient obliger le bailleur à réintervenir sur ces logements « dans un futur assez proche » tout en devant traiter les logements E et D.
L’autre risque est que les bailleurs ne considèrent plus comme une priorité l’adaptation de leur parc au vieillissement de la population, au handicap, ou à la décohabitation des ménages, toujours par souci de prioriser le respect du calendrier de la loi Climat.
L’enquête a été réalisée entre juin et octobre 2023 auprès d’une trentaine d’acteurs du logement social.
[ad_2]
Source link