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Quand Donald Trump a une idée, il n’en démord pas. Seuls les Etats européens qui « paient » mériteront la protection de la Grande Amérique, a-t-il rappelé en substance lors d’un meeting samedi 10 février en Caroline du Sud. Rien de surprenant : c’était déjà son message en 2018 lors de sa première participation à un Sommet de l’Otan. A l’époque, avec son tact habituel, il affirmait que sa rencontre avec Vladimir Poutine avait été plus agréable que celle avec ses Alliés à Bruxelles. Laquelle avait profondément choqué les dirigeants européens.
Comme il l’a raconté devant ses supporters, il avait alors répondu à l’époque à un dirigeant « d’un grand pays », probablement Angela Merkel, qu’il encouragerait même l’ennemi (sous-entendu la Russie) à attaquer celui qui ne respectait pas ses obligations. Et d’expliquer ensuite que grâce à ses menaces, les Européens avaient commencé à « payer la facture » – « l’argent a afflué […], des centaines de milliards de dollars ont été injectées dans l’Otan » -, et de conclure : « J’ai réussi là où mes prédécesseurs avaient échoué ».
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