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L’an passé, en France, les salariés à temps complet ont travaillé 1668 heures en moyenne. Seule la Finlande affiche une durée plus basse. Mais du côté des non-salariés (artisans, commerçants, professions libérales…) la France figure dans le top 5 des pays les plus travailleurs.
La France est régulièrement pointée du doigt comme un pays où l’on travaille bien moins qu’ailleurs. La lecture approfondie d’une étude comparative parue ce mercredi permet de nuancer cette critique. L’Institut Rexecode s’est en effet penché sur les dernières données dont dispose Eurostat, l’institut des statistiques européen qui, lui-même, compile les enquêtes nationales sur ce sujet (en France, l’enquête annuelle sur l’emploi de l’Insee).
Il s’agit donc des réponses d’un panel représentatif des travailleurs dans chaque pays, réponses prenant en compte les heures supplémentaires, vacances, RTT, arrêts maladie et congés parentaux. Pour les salariés à temps complet, la moyenne, en France, s’élevait à 1668 heures travaillées, soit 124 heures de moins que la moyenne européenne (1792 heures).
En France, les salariés travaillent 571 heures de moins que les travailleurs qui facturent leurs prestations
Par rapport aux autres pays de l’UE, la France se classe ainsi au deuxième rang des pays où les salariés à temps complet travaillent le moins, derrière la Finlande (1640 heures) et devant la Suède (1672 heures), les Pays-Bas (1696 heures) et la Belgique (1700 heures).
Pour autant, ce qui est vrai pour les salariés à temps complet ne l’est pas pour les travailleurs non salariés (artisans, commerçants, auto-entrepreneurs, professions libérales). L’an passé, ces derniers ont, en moyenne, travaillé 2239 heures, soit 63 heures de plus que la moyenne européenne qui se situe à 2176 heures.
Les travailleurs non salariés français figurent ainsi dans le top 5 de ceux qui font le plus d’heures au sein de l’UE. Et pourtant ces dernières années, ils ont eu tendance à sensiblement réduire leur temps de travail. En 2012, le nombre d’heures qu’ils avaient passé à travailler était bien plus important (2447 en moyenne), alors que du côté des salariés le nombre d’heures travaillées est resté stable.
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