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Publié le 22 déc. 2023 à 18:46
Jamais les Français ne se sont autant intéressés à la Bourse depuis que l’Autorité des marchés financiers (AMF) mesure l’appétit des épargnants pour les placements . En 2023, 32 % des personnes interrogées se sont déclarées intéressées par des placements en actions, d’après le dernier baromètre du gendarme des marchés financiers, soit 7 points de plus qu’en 2022. Interrogés sur le fait de savoir s’ils pourraient envisager de souscrire des placements en actions au cours des 12 prochains mois, 27 % des Français déclarent leurs intentions de vouloir investir, contre 19 % en 2022.
Un regain d’intérêt porté par les moins de 35 ans, qui sont 43 % d’entre eux à se dire intéressés, contre 25 % des plus de 55 ans. Une dynamique en forte progression du côté des « jeunes », car la catégorie affiche 13 points de pourcentage de plus qu’en 2022. Les moins de 35 ans sont ainsi « plus optimistes concernant l’évolution de leur propre situation financière et nettement plus nombreux à accepter une prise de risque pour leur épargne », explique l’AMF. Dans l’ensemble, près d’un tiers des Français sont confiants quant à l’évolution de leur situation économique et financière au cours des 12 prochains mois : une proportion en hausse de 6 points par rapport à 2022.
268 euros épargnés en moyenne chaque mois
Au total, 8 Français sur 10 déclarent mettre de l’argent de côté, dont un tiers de manière régulière. Le montant moyen épargné par les Français est également en hausse, avec 268 euros mis de côté chaque mois, contre 244 euros en 2022. Avec une majorité (30 %) qui épargne moins de 100 euros par mois.
Les livrets d’épargne restent le support préféré pour mettre de l’argent de côté, avec les comptes courants. Les Français ont en moyenne 1,6 support d’épargne différent, avec pour 80 % d’entre eux le livret d’épargne. Mais 32 % laissent leur argent dormir sur un compte courant. Les placements garantis dans le cadre de l’assurance-vie ont la faveur de 21 % des épargnants, contre 12 % pour l’investissement en Bourse. Ils ont enfin 5 % à investir en plus dans un placement diversifié dans l’immobilier et 4 % dans les cryptoactifs.
Pour distinguer ces différents produits, les épargnants le font davantage en fonction de leur niveau de risque que par leur potentiel de rendement ou la liquidité, explique l’AMF. Les cryptoactifs sont considérés comme risqués par 65 % des Français, alors que seulement 56 % d’entre eux considèrent les actions cotées comme risquées. Aux yeux des répondants à l’étude, le rendement potentiel des actions en Bourse est légèrement supérieur à celui des cryptoactifs ou des investissements dans la pierre papier. En ce qui concerne les actions, 48 % des répondants français estiment que ce potentiel est significatif (56 % parmi ceux qui possèdent des actions). Pour les cryptoactifs, cette perception est partagée par 42 % des participants, en particulier parmi les détenteurs (68 % d’entre eux), les personnes qui suivent les médias spécialisés en finance (60 % d’entre elles) et celles qui s’informent via des influenceurs ou des communautés en ligne (63 %).
Manque de culture financière
Cependant, les connaissances des épargnants concernant les marchés financiers n’ont pas progressé aussi vite que leur intérêt. Seulement 11 % des personnes sondées ont bien répondu à trois questions sur des principes fondamentaux d’épargne. Ils étaient 12 % en 2022.
Et la règle selon laquelle plus un placement rapporte, plus il est risqué, n’est connue que de 59 % des Français interrogés, une proportion en baisse par rapport à 2022 (69 %). Pourtant quatre personnes sur dix considèrent « s’y connaître » en « produits d’épargne et des placements financiers ».
Parmi les répondants, 15 % ont été victimes d’une escroquerie. Là aussi le phénomène concerne plus fortement les moins de 35 ans. Ces chiffres inquiètent la présidente de l’AMF, Marie-Anne Barbat-Layani. Citée dans un communiqué du gendarme boursier, elle met « particulièrement en garde les plus jeunes contre les informations et offres qui circulent sur les réseaux sociaux, parfois relayées par des influenceurs ».
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