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Dans un entretien aux Echos, Patrick Martin évoque un « risque de décrochage » pour les sociétés françaises face à la volonté du gouvernement de trouver des leviers d’économie.
Le président du Medef Patrick Martin s’est dit « inquiet pour l’investissement de nos entreprises », face à la « tentation de Bercy de remettre en question les dispositifs de soutien », et évoque sur « un risque de décrochage » face à la concurrence internationale, dans une interview à La Tribune Dimanche.
« Dans le budget de l’État et le budget de la Sécurité sociale, la tentation de Bercy de remettre en question les dispositifs de soutien aux entreprises est déjà là, alors même que notre économie ralentit », a estimé Patrick Martin. « Je suis très inquiet pour l’investissement de nos entreprises, alors qu’au contraire il faut qu’elles puissent investir massivement », notamment dans l’intelligence artificielle ou la transition écologique, a-t-il plaidé, estimant que « nous sommes face à un risque de décrochage structurel vis-à-vis de nos concurrents ».
Décrochage
Le représentant du patronat a notamment ciblé « les États-Unis, qui investissent des milliards de dollars dans l’économie et attirent les entreprises européennes ». Les économies à réaliser sur les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale devront atteindre « au moins 20 milliards d’euros » en 2025, avait annoncé début mars le gouvernement, « compte tenu des résultats 2023 » des finances publiques et de la révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2024.
Le patron du Medef estime que, « dans cette recherche d’économies, les entreprises ne doivent pas être prises pour cible ». « Le gouvernement, fidèle à sa rhétorique fiscale, nous répète qu’il n’y aura pas de hausses d’impôts », a-t-il encore déclaré. « Mais cela ne veut pas dire qu’il n’entend pas minorer les allègements d’impôts, comme il l’a déjà fait sur les charges sociales, ou reporter indéfiniment des baisses promises comme avec la CVAE. Ce qui revient au même! »
Fin février dans Les Echos, Patrick Martin s’était déjà dit « préoccupé » par « le décrochage massif que l’on constate entre l’Europe et les Etats-Unis », en termes « d’activité, d’investissements, et même de flux de capitaux ».
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