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En 2021, les déménagements d’Ile-de-France vers d’autres régions ont augmenté de 25% par rapport à 2019.
Les déménagements d’Ile-de-France vers d’autres régions ont augmenté de 25% en 2021 par rapport à 2019, de même que les déménagements des communes urbaines vers les communes rurales (+12%), selon une étude de l’Insee publiée ce mardi à partir des recensements de population.
En 2021, 6,8 millions de personnes ont emménagé dans une nouvelle résidence principale, soit le même nombre qu’en 2019, avant la crise sanitaire.Mais les déménagements de l’Ile-de-France vers les autres régions métropolitaines ont augmenté de 25%, soit 56.000 départs supplémentaires. L’Occitanie, la Bretagne, le Centre-Val-de-Loire et les Hauts-de-France sont les régions les plus prisées des Franciliens.
Augmentation des déménagements vers les communes rurales
Si 4,4 millions de personnes, soit 200.000 de moins, sont restées dans des aires de même taille en 2021, traduisant « l’attachement de la population à son environnement », 756.000 personnes (+15%) ont rejoint une aire moins peuplée. En outre, 842.000 habitants ont quitté un pôle pour sa couronne, soit 71.000 personnes de plus qu’en 2019. L’Insee relève aussi une légère augmentation des déménagements vers des communes rurales (+12% entre 2019 et 2021).
« L’attrait des zones rurales se limite toutefois dans les trois quarts des cas aux communes périurbaines situées en couronne des aires d’attraction des villes, les personnes souhaitant continuer à bénéficier de la proximité des services et de l’emploi », commente l’auteure de l’étude.
Les jeunes déménagent vers les zones les plus urbanisées
Par catégorie d’âge, ce sont les 20-25 ans qui déménagent le plus, et le plus souvent vers les zones les plus urbanisées. Les 26-40 ans déménagent également plus fréquemment, et plus souvent « à destination des couronnes » des villes. Cette catégorie « participe activement au mouvement de périurbanisation » et elle est aussi « surreprésentée » parmi les personnes qui ont migré de l’espace urbain vers le rural, note l’Insee. Il s’agit dans la plupart des cas de couples avec enfants ou de familles monoparentales.
Les plus de 55 ans sont moins mobiles, sans qu’il y ait d’évolution particulière depuis 2019, tandis que les 55-64 ans sont « un peu moins sous-représentés pour les migrations résidentielles de l’espace urbain vers le rural, qui peuvent intervenir au moment de la retraite ».
Les cadres et professions intermédiaires déménagent un peu plus souvent que les autres catégories socio-professionnelles et les cadres sont « un peu plus représentés » qu’en 2019 dans les emménagements au sein de l’espace rural. Ces résultats sont issus des enquêtes annuelles de recensement menées de 2017 à 2022, à l’exception de 2021 qui n’a pas été réalisée.
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