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La Fédération française du bâtiment craint 135.000 suppressions d’emplois d’ici 2025.
Les défaillances d’entreprises dans le bâtiment ont repris leur rythme d’avant la pandémie, a prévenu la Fédération française du bâtiment (FFB), qui craint 135.000 suppressions d’emplois d’ici 2025.
Selon les projections de la FFB, le nombre de défaillances d’entreprises en 2023 devrait revenir à son niveau de 2019, après avoir été réduit à la portion congrue pendant la pandémie, du fait des aides publiques aux entreprises.
« On voit une accélération délétère mortifère des défaillances d’entreprises, ces quelques derniers mois (…) surtout dans les travaux publics et la promotion immobilière », a prévenu le président de la FFB, Olivier Salleron.
L’activité dégringole
La FFB, qui tablait il y a trois mois sur 100.000 destructions d’emplois d’ici 2025, a élevé ce chiffre à 135.000, après que le gouvernement a annoncé la fin progressive du dispositif Pinel de soutien à la construction neuve et le resserrement du prêt à taux zéro pour l’accession à la propriété. « Pour le bâtiment pur, ce serait 135.000 destructions de postes éventuelles » sur un total actuel de 1,73 million d’actifs, a estimé Olivier Salleron.
C’est surtout le logement neuf, où l’activité dégringole, qui inquiète l’organisation patronale, tandis que la construction neuve non résidentielle s’effrite et que l’amélioration-entretien, portée notamment par la rénovation énergétique, progresse trop peu pour compenser le reste. « La crise est inévitable », selon Olivier Salleron, citant parmi les difficultés le renchérissement du coût du crédit et la hausse des coûts de construction, l’inflation des prix des matériaux et de l’énergie et les normes environnementales plus strictes.
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