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(BFM Bourse) – Le spécialiste suédois du prêt-à-porter flambe à Stockholm après avoir dévoilé des revenus supérieurs aux attentes et surtout une rentabilité plus élevée.
Les grandes marques de prêt-à-porter réussissent décidément bien la saison des résultats. Inditex, la maison-mère de Zara, avait ravi mi-mars les investisseurs lors de la publication de ses résultats sur l’ensemble de son exercice 2023-2024, marqué par des ventes records.
Au tour de Hennes & Mauritz, c’est-à-dire H&M, de passer au tableau d’honneur, et de quelle façon. L’action bondit de 12,4% à la Bourse de Stockholm en début de matinée, alors que le groupe a livré une excellente copie au titre de son premier trimestre, période allant du 1er décembre au 29 février chez le groupe suédois.
Les ventes se sont inscrites à 53,7 milliards de couronnes suédoises, soit 4,7 milliards d’euros, sur ces trois mois, accusant un repli de 2% tant en données publiées qu’en éliminant les effets de changes. Mais le consensus tablait sur une baisse bien plus prononcée, de 3,1% sur ces mêmes bases.
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Un bon mois de février
Au-delà des chiffres bruts, la tendance doit être examinée de plus près. Le directeur général, Daniel Erver, a indiqué que les ventes sont progressivement montées en puissance au cours du mois de février, « avec des collections de printemps qui ont connu une bonne réception, ce qui est un signe positif montrant que nous sommes en bonne voie ».
« La performance a été forte pour toutes les lignes de produits avec des ventes en baisse de 2% hors effets de changes qui suggèrent que le mois de février a connu une forte amélioration par rapport au repli d’environ 4% en décembre et janvier », décrypte Deutsche Bank.
Le groupe a aussi indiqué que sur la période allant du 1er au 25 mars, ses ventes avaient augmenté de 2% en couronnes par rapport à la même période de 2023.
Les autres lignes du compte de résultat sont encore plus impressionnantes. La marge brute, un indicateur important dans le secteur de l’habillement, a largement augmenté, passant de 47,2% à 51,5% sur un an. Le résultat opérationnel a lui bondi, passant de 700 millions de couronnes à 2,1 milliards de couronnes, quand le consensus n’attendait que 1,36 milliard, grâce notamment à une baisse des frais et dépenses administratives de 2%.
« Grâce à une maîtrise continue des coûts, une plus grande précision dans nos collections et une coopération étroite avec nos fournisseurs, nous sommes aujourd’hui mieux équipés », a assuré Daniel Erver.
De bons premiers résultats pour le nouveau DG
Le bénéfice par action a également dépassé les attentes, s’établissant à 75 centimes de couronnes, contre un consensus logé à 47 centimes.
« Dans l’ensemble, il s’agit d’un premier trimestre solide pour le nouveau directeur général », résume Deutsche Bank. Jeune dirigeant (il est né en 1981), Daniel Erver n’a en effet pris la tête du groupe que le 31 janvier dernier, après avoir passé 18 années au sein de la société où il a commencé comme stagiaire après avoir faire une école de commerce (il a d’ailleurs effectué un séjour à l’Essec à Paris dans le cadre d’un échange étudiant).
Au passage, H&M a confirmé son objectif pour l’exercice clos cette année, à savoir une marge opérationnelle de 10%, ce alors que le consensus pour l’heure ne table que sur 8,4%.
Pour Royal Bank of Canada, la publication de ce mercredi va pousser les consensus à revoir sa projection de bénéfice par action de 5% à 10%.
« Nous pensons que H&M a pris diverses mesures pour améliorer son offre omnicanale pour les clients, ce qui devrait lui permettre de se maintenir sur les principaux marchés », explique la banque canadienne.
« Mais nous pensons que H&M est très largement en mode « trading sales for profits », ce qui conduit à une amélioration des marges mais avec une certaine pression sur les volumes. A ce titre, nous pensons qu’il pourrait être nécessaire de réinvestir les gains enregistrés sur les approvisionnements à un moment donné pour augmenter les volumes, étant donné que le groupe semble perdre des parts de marché sur les principaux marchés », poursuit Royal Bank of Canada dans un commentaire plus global.
Julien Marion – ©2024 BFM Bourse
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