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La RATP enterre la hache de guerre avec le groupe Bolloré. Le groupe de transports publics a annoncé lundi avoir conclu un accord avec Bluebus qui a misé sur les batteries pour véhicules électriques qui ouvre la voie au retour, l’été prochain, des bus développés par cette filiale du groupe Bolloré sur le réseau parisien.
Au printemps 2022, ces derniers avaient été retirés de la circulation après deux incendies spectaculaires . Au total, ce sont 232 bus électriques, i mmobilisés depuis le 29 avril 2022 , qui devraient être remis en service. Soit les 148 bus sortis de l’exploitation à l’époque « auxquels s’ajoutent les bus Bluebus qui restaient à réceptionner au moment de l’incident », d’après la RATP, sortis de la chaîne d’Ergué-Gabéric, en Bretagne.
« La RATP, Ile-de-France Mobilités et Bluebus ont conclu un accord mettant fin aux discussions en cours entre la RATP et Bluebus », a indiqué la Régie, confirmant une information de « La Lettre ». D’après la publication, Bluebus devra « régler une facture conséquente », dont le montant n’a pas été précisé, pour indemniser la RATP. Le média évoque « plusieurs dizaines de millions d’euros ».
Les deux véhicules détruits en 2022 étaient issus de la même série Bluebus 5SE. Il n’y avait eu aucune victime, mais les incendies s’étaient déclenchés soudainement, provoquant des projections de métal en fusion. Un mois après, Bolloré avait affirmé avoir trouvé la cause principale des incendies, imputés à « l’assemblage d’un composant électronique sur une série donnée ».
Technologie maison
Bluebus utilise une technologie maison de batterie lithium métal polymère (LMP) , technologie de batterie concurrente des omniprésentes batteries lithium-ion, et déjà employée sur les ex-voitures en libre-service Autolib’, exploitées quelques années à Paris. Ces batteries doivent rester à une température minimum de près de 60 degrés en permanence pour fonctionner.
Le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) a produit une note d’information en juin dernier sur l’état d’avancement de son enquête. « L’hypothèse la plus probable de ces incendies réside dans un court-circuit entre cellules ou interne à certaines cellules constitutives des packs » de batteries, écrit-il.
Le BEA-TT recommandait aussi de prévoir des « dispositifs d’avertissement des chauffeurs de tout dysfonctionnement susceptible d’entraîner des départs de feu ». Le rapport final de cette enquête devrait être dévoilé au premier semestre 2024.
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