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L’Institut des crypto-actifs entend avoir une approche scientifique plutôt que business sur l’écosystème des cryptomonnaies. Une première en France.
Carton plein pour l’inauguration de l’Institut des crypto-actifs mercredi 8 novembre au pôle Léonard de Vinci (Courbevoie, Hauts-de-Seine). Plus de 250 personnes ont participé à l’évènement, de nombreuses personnalités de l’écosystème crypto se mêlant à des étudiants. Le pôle Léonard de Vinci regroupe en effet une école de commerce, d’ingénieurs et des métiers du numérique.
Cette initiative est une première en France. « Notre objectif n’est pas de faire du lobbying mais de créer une chambre de discussion sur les crypto-actifs », a déclaré lors d’une conférence de presse Cyril Grunspan, directeur de l’Institut des crypto-actifs.
« S’il existe des centres ou des initiatives de recherches sur les cryptomonnaies, il n’existe pas d’institut aussi ouvert que celui que nous souhaitons développer », considère ce docteur en physique mathématique, qui a publié une dizaine d’articles scientifiques sur Bitcoin et Ethereum.
« Décideurs de demain »
Les projets sont multiples: l’Institut compte travailler sur des protocoles blockchain et s’engage à financer des projets de recherches en lien avec les cryptomonnaies. « Nous souhaitons former des étudiants qui seront des décideurs de demain », a indiqué Sébastien Tran, directeur général du Pôle Léonard de Vinci, lors de la conférence de presse.
L’Institut vise notamment à développer la recherche sur la blockchain et les cryptomonnaies. Pour cela, il sera composé d’un comité scientifique de 11 experts travaillant notamment au CNRS ou à l’Ecole Polytechnique. De même, un comité de 6 praticiens sera chargé de « garantir la pertinence des actions » au sein de l’Institut, parmi lesquels on retrouve Nicolas Bacca, ex co-fondateur de la licorne française Ledger et Pierre Noizat, fondateur de la bourse crypto Paymium.
« Plus scientifique que business »
Pour marquer le coup, deux conférences ont été donnés mercredi en fin de journée devant un amphitéâtre plein, Jacques Favier, historien et expert du Bitcoin évoquant les « histoires des monnaies jusqu’à Bitcoin », tandis que David Pointcheval, cryptographe et défenseur de la sécurité informatique s’est penché sur « les preuves à divulgation nulle de connaissance et l’anonymat ».
D’autres évènements seront organisés au sein de l’Institut, à l’égard de cycles de séminaires comme l’ »Apéro DeFi » (DeFi, pour finance décentralisée), qui seront organisés au Palais Brongniart. Enfin, l’Institut des crypto-actifs compte créer une grande exposition sur les cryptomonnaies.
« Il s’agit de nouvelles offres en lien avec les cryptomonnaies qui s’adressent à la fois à des passionnés et à un public plus large. Ce qui distingue cet institut des autres, c’est l’approche plus scientifique que business de l’écosystème des cryptomonnaies », pointe Agathe Laurent Richard, consultante marketing et management pour les entreprises cryptos, qui a accompagné Cyril Grunspan dans l’inauguration.
L’Institut des crypto-actifs « veut devenir un phare en France pour la diffusion du savoir et de la connaissance des crypto-actifs », ajoute-t-elle. Le prochain évènement aura lieu 14 décembre au Palais Brongniart à Paris, où il sera question d’aborder un article de recherche sur une attaque sur la blockchain Ethereum.
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