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Le trafic de porte-conteneurs en mer Rouge a chuté d’environ 70% depuis la mi-novembre en raison des attaques des rebelles Houthis visant des navires marchands.
Le trafic de porte-conteneurs en mer Rouge a chuté d’environ 70% depuis la mi-novembre en raison des attaques des rebelles Houthis visant des navires marchands dans cette région, a dit mercredi constater Ami Daniel, patron d’une entreprise de conseil et d’expertise en transport maritime.
« Nos données montrent que depuis l’attaque du Galaxy Leader – un navire pris d’assaut le 19 novembre par les rebelles Houthis du Yémen qui détiennent toujours en otage les 25 membres d’équipage -, le nombre de rouliers – vaisseaux transportant des voitures – empruntant le cap de Bonne Espérance a triplé », a déclaré à l’AFP M. Daniel, fondateur et dirigeant de Windward.
Le Galaxy Leader, un roulier également, appartient à une société britannique, elle-même propriété d’un homme d’affaires israélien.
« Le passage des rouliers en mer Rouge a chuté de 90%. Ils ne passent plus par cette région », selon M. Daniel.
Pas loin du Covid
Concernant les vraquiers – transporteurs de vrac -, il estime que leur nombre a chuté de 15% en mer Rouge depuis le début des attaques Houthis en représailles aux bombardements israéliens sur Gaza. Seuls les navires pétroliers empruntent toujours autant qu’auparavant le canal de Suez, accessible depuis la mer Rouge.
« Cela va créer un problème de chaîne d’approvisionnement dans les années à venir parce que ça va prendre du temps avant de se régler », a estimé l’entrepreneur, dont la société utilise l’intelligence artificielle et l’agrégation de données pour conseiller les acteurs du transport maritime.
« On n’est pas au niveau du Covid, mais pas loin en termes d’impact sur la chaîne d’approvisionnement », a-t-il jugé.
Mercredi, les armées britannique et américaine ont annoncé avoir abattu 18 drones et trois missiles tirés par les Houthis en mer Rouge, dans ce que le gouvernement britannique a qualifié de « plus importante attaque » des rebelles yéménites à ce jour.
« Nous sommes toujours très inquiets concernant la situation en mer Rouge, non seulement à propos de la situation elle-même, des risques pour le commerce mondial, l’environnement et les gens, mais aussi des risques d’escalade d’un conflit plus large au Moyen-Orient », a déclaré dans la foulée le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
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