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Publié le 2 sept. 2023 à 8:03Mis à jour le 2 sept. 2023 à 8:35
Ce sont des seaux d’eau glacés lancés sur les traders qui, en dernier recours, mettaient fin à la séance sur le premier marché agricole au monde : celui du riz, qui vit le jour à Osaka, au Japon, en 1715. Les spéculateurs étaient censés observer « la flamme du marché ». Une corde brûlait et la fin de sa combustion marquait la fin des transactions sur la principale denrée agricole du pays. Parfois, discrètement, des opérateurs dans un bon jour « attisaient la flamme pour que les échanges durent plus longtemps afin d’augmenter leurs profits, alors que ceux qui perdaient de l’argent essayaient de souffler dessus pour mettre fin à la séance et à leur calvaire », rappelle Jamie Catherwood, historien financier et créateur du site Investor Amnesia.
Osaka était le principal port où affluait le riz de tout le pays. Cette denrée, qui assurait 90 % des revenus du Japon, était plus précieuse que l’or ou l’argent. Placement mais aussi monnaie, elle servait à rémunérer la caste guerrière des samouraïs. Avant la création d’un marché organisé, ce sont dans certains des entrepôts d’Osaka que les spéculateurs et les marchands se réunissaient pour échanger du riz par paquets de 145 kg. Les propriétaires des locaux exigeaient le paiement d’une commission par chacun des participants. Malgré les interdictions et les emprisonnements, ces Bourses locales informelles perdurèrent.
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