[ad_1]
A 3,08% en moyenne, les nouveaux crédits sont bien plus onéreux qu’en mai 2022, lorsque le taux moyen s’établissait à 1,25%. Au début de l’année, ils étaient encore à 2,31%.
Les taux des nouveaux crédits immobiliers, hors frais et assurance, ont dépassé la barre symbolique des 3% en mai, deux fois et demi plus qu’il y a un an, selon des données publiées jeudi par la Banque de France. A 3,08% en moyenne, les nouveaux crédits sont bien plus onéreux qu’en mai 2022, lorsque le taux moyen s’établissait à 1,25%. Au début de l’année, ils étaient encore à 2,31%.
Cette hausse rapide s’explique par la politique des banques centrales pour contrer l’inflation, qui renchérit le coût de l’argent pour les banques, ces dernières le répercutant à leurs clients pour conserver leurs marges.
Toujours inférieur aux taux moyens dans les autres grands pays de la zone euro
Ce taux moyen est cependant « toujours en retrait par rapport aux taux moyens pratiqués dans les autres grands pays de la zone euro », a souligné la Banque de France dans sa publication. En incluant les renégociations de prêts, le taux moyen de tous les crédits à l’habitat s’est établi à 2,89% en mai et est attendu à 3% en juin.
Le dépassement du seuil symbolique n’est pas vraiment une surprise puisqu’il avait été annoncé pour le mois de mars par l’Observatoire CSA/Crédit logement. La Banque de France utilise cependant des données plus complètes et précises, mais en échange, ses publications peuvent souffrir d’un certain décalage. Ces divergences ont par le passé donné lieu à des batailles de chiffres, dans un contexte où les acteurs de l’immobilier s’alarment, tandis que la Banque de France parle d’une « normalisation ».
[ad_2]
Source link