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Rarement, au cours des derniers mois, le jeu aura été aussi ouvert à Francfort. Depuis le début de son cycle de hausse des taux en juillet 2022, la Banque centrale européenne (BCE) semblait en pilotage automatique, avec un tour de vis à chaque réunion, dont seule l’ampleur était discutée. Mais la décision de politique monétaire qu’elle prendra le 14 septembre est beaucoup plus incertaine. Car au cours de l’été, la donne s’est compliquée pour la BCE.
« La détérioration rapide de l’économie a dû surprendre une banque centrale qui jusqu’à présent, s’était montrée exagérément optimiste dans ses prévisions de croissance », souligne Carsten Brzeski, responsable des études macroéconomiques chez ING.
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